De bénévole à directrice de campagne, cette travailleuse de l’ombre des 40 dernières années à Laval se dit parfaitement à l’aise de prendre le devant de la scène.
«Je me sens bien ce soir; je me sens à ma place», a-t-elle partagé d’entrée de jeu aux quelque 70 sympathisants rassemblés au sous-sol de l’église Sainte-Béatrice, à Vimont.
La décision de se présenter aux prochaines élections est essentiellement motivée par ses «convictions» politiques et son désir de «faire avancer des idées, des projets».
Appel à la mobilisation
Préparant son entrée en politique active depuis deux ans, Mme Moreau a lancé un appel à la mobilisation, consciente qu’«une élection, ça ne se gagne pas seule».
D’autant que la dernière victoire du Parti québécois dans Vimont remonte à 1998 où le député David Cliche avait été réélu sous le parti alors dirigé par Lucien Bouchard.
Conférencière invitée, la députée dans Hochelaga-Maisonneuve depuis 2008, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et leader parlementaire adjointe, Carole Poirier, a insisté sur les profondes racines lavalloises de Sylvie Moreau et sa connaissance du comté. «C’est ta meilleure carte pour cogner aux portes», lui a assuré celle qui se décrit comme «un pur produit local d’Hochelaga-Maisonneuve».
La parlementaire a aussitôt enchaîné en s’adressant aux militants: «Mais je vous le dis: ça va prendre plus que ça. Vous avez besoin d’être mobilisés derrière Sylvie de façon extraordinaire.»
Parmi les gens présents, il y avait les ex-députés péquiste Michel Leduc et bloquiste Maud Debien, d’anciennes candidates péquistes dans Vimont, Marie-France Charbonneau et Linda Tousignant, la conseillère municipale d’Auteuil, Jocelyne Frédéric-Gauthier, deux membres de la garde rapprochée du maire Marc Demers dont son chef de cabinet adjoint François Leblanc de même que la conjointe du maire, Jeanne D’Arc Bélisle.
Lors de son allocution, Sylvie Moreau n’a pas manqué de torpiller le gouvernement actuel et ses coupures en santé et en éducation avant de se porter à la défense de la langue française.
«Bonjour-hi, je n’en veux plus!, a-t-elle lancé en évoquant la controverse entourant cette formule d’accueil dans les commerces du centre-ville. Respecter sa langue, c’est se respecter en tant que peuple; c’est une question de survie.»
Bachelière en sciences comptables, Sylvie Moreau devient la seconde candidate du Parti québécois investies en vue des élections du 1er octobre après Odette Lavigne, qui briguera les suffrages dans Fabre.
De bénévole à directrice de campagne, cette travailleuse de l’ombre des 40 dernières années à Laval se dit parfaitement à l’aise de prendre le devant de la scène.
Dans l’ordre habituel, la candidate du PQ dans Vimont, Sylvie Moreau, le président de l’Association péquiste du comté, Pierre L’Heureux, et la députée dans Hochelaga-Maisonneuve et leader parlementaire adjointe de l’opposition officielle, Carole Poirier. ©Photo – Photo 2M.Media – Mario Beauregard
«Je me sens bien ce soir; je me sens à ma place», a-t-elle partagé d’entrée de jeu aux quelque 70 sympathisants rassemblés au sous-sol de l’église Sainte-Béatrice, à Vimont.
La décision de se présenter aux prochaines élections est essentiellement motivée par ses «convictions» politiques et son désir de «faire avancer des idées, des projets».
Appel à la mobilisation
Préparant son entrée en politique active depuis deux ans, Mme Moreau a lancé un appel à la mobilisation, consciente qu’«une élection, ça ne se gagne pas seule».
D’autant que la dernière victoire du Parti québécois dans Vimont remonte à 1998 où le député David Cliche avait été réélu sous le parti alors dirigé par Lucien Bouchard.
Conférencière invitée, la députée dans Hochelaga-Maisonneuve depuis 2008, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation et leader parlementaire adjointe, Carole Poirier, a insisté sur les profondes racines lavalloises de Sylvie Moreau et sa connaissance du comté. «C’est ta meilleure carte pour cogner aux portes», lui a assuré celle qui se décrit comme «un pur produit local d’Hochelaga-Maisonneuve».
La parlementaire a aussitôt enchaîné en s’adressant aux militants: «Mais je vous le dis: ça va prendre plus que ça. Vous avez besoin d’être mobilisés derrière Sylvie de façon extraordinaire.»
Parmi les gens présents, il y avait les ex-députés péquiste Michel Leduc et bloquiste Maud Debien, d’anciennes candidates péquistes dans Vimont, Marie-France Charbonneau et Linda Tousignant, la conseillère municipale d’Auteuil, Jocelyne Frédéric-Gauthier, deux membres de la garde rapprochée du maire Marc Demers dont son chef de cabinet adjoint François Leblanc de même que la conjointe du maire, Jeanne D’Arc Bélisle.
Lors de son allocution, Sylvie Moreau n’a pas manqué de torpiller le gouvernement actuel et ses coupures en santé et en éducation avant de se porter à la défense de la langue française.
«Bonjour-hi, je n’en veux plus!, a-t-elle lancé en évoquant la controverse entourant cette formule d’accueil dans les commerces du centre-ville. Respecter sa langue, c’est se respecter en tant que peuple; c’est une question de survie.»
Bachelière en sciences comptables, Sylvie Moreau devient la seconde candidate du Parti québécois investies en vue des élections du 1er octobre après Odette Lavigne, qui briguera les suffrages dans Fabre.