«Nous voulons rejoindre les 18 à 50 ans qui veulent des produits inclusifs, témoignant d’un engagement social, en quête de produits audacieux faits à la main par de jeunes artisans et auxquels nous n’avons pas accès sur la Rive-Nord», d’expliquer la Lavalloise Stéphanie Robillard-Sarganis, 31 ans.
Bijoux, savons, broderie, produits naturels, vêtements pour enfants, capteurs de rêve, vitraux, peinture sur bois, la diversité des métiers d’art sera au rendez-vous rue des Alouettes.
«On reste dans les mêmes médiums, mais avec des produits destinés aux jeunes mères de deux enfants comme moi et qui doivent se rendre à Montréal pour combler ce besoin», de continuer la blogueuse qui a lancé Ma banlieue il y a deux ans parce qu’elle trouvait que Laval était particulièrement sous-représenté dans les médias.
En cours d’événement, des gens de la Fondation des enfants de l’école Jean-Piaget proposeront le tirage d’un tirage de produits de la majorité des exposants au profit au profit des élèves présentant une déficience motrice grave, intellectuelle ou des carences sensorielles qui fréquentent l’institution spécialisée.
«Pour cette première expérience, nous aimerions accueillir au moins 1000 personnes en deux jours, ajoute Mme Robillard-Sarganis. On veut changer la perception de l’artisanat à Laval.»
Le premier Marché éphémère Ma banlieue se tiendra les 5 et 6 mai, chaque jour dès 10h, à la salle de l’église Saint-Gilles (226, rue des Alouettes). Information: 450 667-2040.