«Les systèmes de recharge publique sont à peu près inexistants», a déploré M. Bergeron, soulignant qu’à part les quelques bornes que l’Agence métropolitaine de transport (AMT) met à la disposition de sa clientèle aux stations de métro et gares de train de banlieue, le marché est laissé au secteur privé.
À défaut de disposer d’un plan stratégique d’implantation, la Ville est actuellement en discussion avec la société Hydro-Québec afin de munir certains de ses édifices publics de telles bornes, a mentionné le directeur général de la Ville, Serge Lamontagne.
Coût exagéré
Le citoyen espère que l’accès de ces futures bornes reflète davantage le coût réel d’une recharge électrique, dénonçant du coup les frais fixés à 2,50 $ (sans limite de temps) dans les établissements commerciaux offrant le service.
«Leur marge bénéficiaire est de plus de 250 %» fait-il valoir, précisant qu’il lui en coûte à peu près 1 $ lorsqu’il refait le plein en électricité à la maison.
«Ça revient à 2,50 $ la demi-heure», poursuit M. Bergeron.
Au printemps 2013, la durée moyenne de branchement dans les commerces membres du réseau public québécois avoisinant les deux heures par recharge, selon ce qu’avait révélé le directeur principal Planification stratégique chez Hydro-Québec, Pierre-Luc Desgagné, alors invité à la tribune de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval.
En terminant son intervention devant les membres du conseil municipal, le 6 octobre au soir dernier, le citoyen Bergeron a critiqué le fait qu’«on laisse n’importe qui se stationner» dans les espaces réservés aux véhicules électriques, qu’il estime beaucoup trop rarissime.
«Y a une BMW 335 qui est stationnée là en ce moment; ; je pense pas que ce soit un véhicule électrique….