«J’ai fait ce que j’avais à faire», affirme le chef d’Alliance des conseillers autonomes, faisant valoir les dispositions en matière d’affichage en période électorale, laquelle commence le 44e jour avant le scrutin. «Ça débute le 22 septembre. C’est illégal; on ne peut pas laisser faire ça», poursuit celui qui y dénonce un «calcul électoral», selon lequel un parti est «prêt à payer l’amende pour occuper seul le terrain deux semaines avant tout le monde».
Après avoir massacré quatre immenses panneaux installés à chacune des entrées et sorties de l’autoroute 15 et du boulevard St-Martin, le 7 septembre en milieu d’après-midi, M. Lecompte récidivait le lendemain, vendredi, en abattant cette fois la pancarte qui trônait en bordure du boulevard St-Martin, un peu à l’est du boulevard Le Corbusier face au local électoral du parti Action Laval.
«Je l’ai aperçue par hasard, alors que je me rendais à la Collecte de sang des Lavallois», explique celui qui n’hésiterait pas à ressortir la masse au besoin. «C’est juste une question de justice, c’est tout.»
Plainte à la police
Prenant chaque fois sur le fait son adversaire politique, M. Gobé a déposé deux plaintes au Service de police de Laval pour méfait public.
«C’est sauvage!, a-t-il réagi. Inacceptable dans notre société, encore plus de la part d’un élu. C’est une attaque contre la démocratie. En 40 ans de vie publique, c’est la première fois que je vois une chose comme ça.»
Le chef d’Action Laval enchaîne en affirmant que le ministère des Affaires municipales n’interdit pas l’affichage en période préélectorale.
En fait, dans les semaines précédant la période électorale de 45 jours, les affiches ne sont tout simplement pas assujetties aux exigences de la LÉRM, explique Stéphanie Isabelle, porte-parole du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
Cela dit, jusqu’au déclenchement des élections, c’est la réglementation municipale qui s’applique.
«Il aurait dû aller à la Ville et se plaindre», fait valoir M. Gobé en parlant d’Alain Lecompte, ajoutant qu’en cas d’avis de non-conformité, il se serait rendu aux arguments de la Municipalité en retirant ses pancartes.
Interdit à Laval
Vérification faite, l’affichage de nature politique en dehors des périodes officielles de campagne est strictement interdit à Laval, indique Nadine Lussier, chef de division communications et relations avec les médias. Cette interdiction s’applique aussi bien aux élections municipales, provinciales que fédérales, précise-t-elle.
Un parti pris en défaut par un inspecteur du Service de l’urbanisme se verrait remettre un avis d’infraction et disposerait d’une période de 24 heures pour retirer ses affiches. S’il négligeait de le faire dans le délai prescrit, il s’exposerait alors à une amende de 200 $ par pancarte disposée illégalement sur le territoire, termine Mme Lussier.
«J’ai fait ce que j’avais à faire», affirme le chef d’Alliance des conseillers autonomes, faisant valoir les dispositions en matière d’affichage en période électorale, laquelle commence le 44e jour avant le scrutin. «Ça débute le 22 septembre. C’est illégal; on ne peut pas laisser faire ça», poursuit celui qui y dénonce un «calcul électoral», selon lequel un parti est «prêt à payer l’amende pour occuper seul le terrain deux semaines avant tout le monde».
Après avoir massacré quatre immenses panneaux installés à chacune des entrées et sorties de l’autoroute 15 et du boulevard St-Martin, le 7 septembre en milieu d’après-midi, M. Lecompte récidivait le lendemain, vendredi, en abattant cette fois la pancarte qui trônait en bordure du boulevard St-Martin, un peu à l’est du boulevard Le Corbusier face au local électoral du parti Action Laval.
«Je l’ai aperçue par hasard, alors que je me rendais à la Collecte de sang des Lavallois», explique celui qui n’hésiterait pas à ressortir la masse au besoin. «C’est juste une question de justice, c’est tout.»
Plainte à la police
Prenant chaque fois sur le fait son adversaire politique, M. Gobé a déposé deux plaintes au Service de police de Laval pour méfait public.
«C’est sauvage!, a-t-il réagi. Inacceptable dans notre société, encore plus de la part d’un élu. C’est une attaque contre la démocratie. En 40 ans de vie publique, c’est la première fois que je vois une chose comme ça.»
Le chef d’Action Laval enchaîne en affirmant que le ministère des Affaires municipales n’interdit pas l’affichage en période préélectorale.
En fait, dans les semaines précédant la période électorale de 45 jours, les affiches ne sont tout simplement pas assujetties aux exigences de la LÉRM, explique Stéphanie Isabelle, porte-parole du Directeur général des élections du Québec (DGEQ).
Cela dit, jusqu’au déclenchement des élections, c’est la réglementation municipale qui s’applique.
«Il aurait dû aller à la Ville et se plaindre», fait valoir M. Gobé en parlant d’Alain Lecompte, ajoutant qu’en cas d’avis de non-conformité, il se serait rendu aux arguments de la Municipalité en retirant ses pancartes.
Interdit à Laval
Vérification faite, l’affichage de nature politique en dehors des périodes officielles de campagne est strictement interdit à Laval, indique Nadine Lussier, chef de division communications et relations avec les médias. Cette interdiction s’applique aussi bien aux élections municipales, provinciales que fédérales, précise-t-elle.
Un parti pris en défaut par un inspecteur du Service de l’urbanisme se verrait remettre un avis d’infraction et disposerait d’une période de 24 heures pour retirer ses affiches. S’il négligeait de le faire dans le délai prescrit, il s’exposerait alors à une amende de 200 $ par pancarte disposée illégalement sur le territoire, termine Mme Lussier.