Le centre de sensibilisation au TDAH du Canada, un organisme de bienfaisance, souhaite démystifier le TDAH en milieu de travail.
Dans un article récemment publié, le centre évoquait le pouvoir des employeurs pour atténuer les défis des personnes TDAH pour ainsi faire profiter l’économie canadienne.
En favorisant un environnement de travail favorable, inclusif et réceptif, les employeurs peuvent maximiser les forces de ces employés. Le TDAH touche 1,8 million de Canadiens, tous les employeurs en rencontreront à un moment donné.
Les employeurs ont trouvé que ces mesures d’adaptation en milieu de travail étaient très rentables. Un récent sondage mené auprès de 3528 employeurs a révélé que 49% des mesures d’adaptation mises en œuvre ont été prises à coût nul, tandis que 43% ont eu un coût ponctuel moyen de 300$.
Les employeurs ont également signalé une augmentation du maintien en poste et de la productivité.
La réduction du roulement a permis de faire des économies liées à la formation de nouveaux employés. Les personnes atteintes de TDAH sont plus susceptibles d’avoir été congédiées, d’être mises à pied et de quitter leur emploi que celles qui n’ont pas de TDAH.
Des études ont suggéré que le TDAH est plus handicapant que d’autres troubles probablement en raison de l’altération des fonctions exécutives, telles que la gestion du temps, l’organisation, la planification et l’initiation des tâches.
Cependant, ces employés peuvent également être des atouts en milieu de travail. Le Centre a constaté qu’ils étaient plus créatifs, qu’ils généraient de multiples idées ou solutions pour un problème donné, et ils ont tendance à générer plus d’idées nouvelles.
Alors que les personnes atteintes de TDAH peuvent rencontrer des difficultés à se concentrer, elles sont également capables d’être hyper-focalisées sur d’autres tâches qu’elles trouvent stimulantes ou intéressantes.
Ces employés pourraient même agir à titre d’avantage concurrentiel pour une entreprise.
(M.D.)|IJL