D’abord, le prodigue québécois s’attaquera au morceau de choix qu’est le Concerto pour violoncelle no 1, op. 107, de Chostakovitch, lors du grand concert Âme russe présenté dans la soirée du mercredi 19 avril.
«Ce compositeur a marqué mon maître à penser, Yuli Turovsky, à qui il a enseigné au Conservatoire Tchaïkovski avant que celui-ci fasse de même avec moi, de raconter Stéphane Tétreault. Touchante et déchirante, son œuvre a habité ma jeunesse et mon apprentissage.»
Le jeune musicien de 22 ans se souvient des récits de Turovsky lui relatant l’oppression vécue par Chostakovitch sous le régime soviétique de Staline.
«Il s’endormait tout habillé sur le sofa, près de la porte, ses valises toujours prêtes, si jamais la police débarquait pour l’emmener, de mentionner Stéphane Tétreault. Il a survécu pour s’exprimer dans sa musique qui est empreinte de tristesse, puissance et désespoir.»
Habitué au concerto qu’il vient jouer à la salle André-Mathieu, le violoncelliste en connaît l’exigence autant physique que lyrique.
«Il ne faut pas tout donner dans le mouvement initial qui est très énergique, précise-t-il. Il y a une peine camouflée qui s’approfondit dans les deux segments suivants avant d’exploser dans la finale. Ce concerto ne laisse aucun répit.»
Autres oeuvres
Ayant débuté sa carrière à l’Auditorium du Musée du Louvre, à Paris, en mars 2015, Stéphane Tétreault a touché beaucoup de répertoire depuis. Il connaît bien la Sérénade op. 48 et la Symphonie de chambre op. 5, respectivement signées par P.I. Tchaïkovski et Aïrat Ichmouratov, qui complètent le programme.
«Le Tchaïkovski est très beau, on y reconnaît son sens de la grande mélodie et de l’émotion toujours très appuyée, souligne-t-il. Aïrat Ichmouratov est un bon ami. Je le connais depuis l’âge de 10 ans! Pour cette symphonie, il est allé chercher l’essentiel de la musique russe et l’a adapté à aujourd’hui. C’est rythmé et très entraînant.»
Quatuors slaves
Le samedi 13 mai, Stéphane Tétreault s’entourera du violon solo de l’OSL, Antoine Bareil, ainsi que la violoniste Flavie Gagnon et l’altiste solo de l’ensemble lavallois, Jutta Puchhammer-Sédillot, pour plonger dans l’univers musical slave.
Le public rassemblé en après-midi à la chapelle de l’école secondaire Mont-de-La Salle pourra apprécier des airs de Ligeti, Bartòk, Chostakovitch et Tchaïkovski.
«Nous allons aussi interpréter le quatuor à cordes de Borodine, l’un des plus beaux de tous les temps, d’ajouter Stéphane Tétreault. Cette œuvre est très mélodieuse et lyrique. Elle plaît énormément. J’ai très hâte parce que je vais jouer avec certains collègues que j’ai côtoyés durant mes études à l’Université de Montréal. Je partage aussi un projet de trio avec Antoine Bareil et son épouse, la harpiste Valérie Milot.»
D’abord, le prodigue québécois s’attaquera au morceau de choix qu’est le Concerto pour violoncelle no 1, op. 107, de Chostakovitch, lors du grand concert Âme russe présenté dans la soirée du mercredi 19 avril.
«Ce compositeur a marqué mon maître à penser, Yuli Turovsky, à qui il a enseigné au Conservatoire Tchaïkovski avant que celui-ci fasse de même avec moi, de raconter Stéphane Tétreault. Touchante et déchirante, son œuvre a habité ma jeunesse et mon apprentissage.»
Le jeune musicien de 22 ans se souvient des récits de Turovsky lui relatant l’oppression vécue par Chostakovitch sous le régime soviétique de Staline.
«Il s’endormait tout habillé sur le sofa, près de la porte, ses valises toujours prêtes, si jamais la police débarquait pour l’emmener, de mentionner Stéphane Tétreault. Il a survécu pour s’exprimer dans sa musique qui est empreinte de tristesse, puissance et désespoir.»
Habitué au concerto qu’il vient jouer à la salle André-Mathieu, le violoncelliste en connaît l’exigence autant physique que lyrique.
«Il ne faut pas tout donner dans le mouvement initial qui est très énergique, précise-t-il. Il y a une peine camouflée qui s’approfondit dans les deux segments suivants avant d’exploser dans la finale. Ce concerto ne laisse aucun répit.»
Autres oeuvres
Ayant débuté sa carrière à l’Auditorium du Musée du Louvre, à Paris, en mars 2015, Stéphane Tétreault a touché beaucoup de répertoire depuis. Il connaît bien la Sérénade op. 48 et la Symphonie de chambre op. 5, respectivement signées par P.I. Tchaïkovski et Aïrat Ichmouratov, qui complètent le programme.
«Le Tchaïkovski est très beau, on y reconnaît son sens de la grande mélodie et de l’émotion toujours très appuyée, souligne-t-il. Aïrat Ichmouratov est un bon ami. Je le connais depuis l’âge de 10 ans! Pour cette symphonie, il est allé chercher l’essentiel de la musique russe et l’a adapté à aujourd’hui. C’est rythmé et très entraînant.»
Quatuors slaves
Le samedi 13 mai, Stéphane Tétreault s’entourera du violon solo de l’OSL, Antoine Bareil, ainsi que la violoniste Flavie Gagnon et l’altiste solo de l’ensemble lavallois, Jutta Puchhammer-Sédillot, pour plonger dans l’univers musical slave.
Le public rassemblé en après-midi à la chapelle de l’école secondaire Mont-de-La Salle pourra apprécier des airs de Ligeti, Bartòk, Chostakovitch et Tchaïkovski.
«Nous allons aussi interpréter le quatuor à cordes de Borodine, l’un des plus beaux de tous les temps, d’ajouter Stéphane Tétreault. Cette œuvre est très mélodieuse et lyrique. Elle plaît énormément. J’ai très hâte parce que je vais jouer avec certains collègues que j’ai côtoyés durant mes études à l’Université de Montréal. Je partage aussi un projet de trio avec Antoine Bareil et son épouse, la harpiste Valérie Milot.»