«Nous ne sommes pas là pour piéger qui que ce soit, a prévenu Graciela Mateo, coordonnatrice de l’organisme en ouverture de soirée. Nous sommes fières de ce que vous faites et solidaires de votre démarche. Ce n’est pas facile d’être une femme en politique.»
En cours d’activité, chaque groupe de quatre à cinq candidates devait se déplacer vers l’un des quatre pôles où l’attendaient une dizaine de femmes et deux questions auxquelles répondre en deux minutes maximum.
Féminisme
Très vite, la conseillère sortante de Sainte-Rose et membre du comité exécutif Virginie Dufour, la candidate à la mairie Sonia Baudelot et celle du Parti Laval dans Sainte-Dorothée Liane Dufour ont dû dévoiler leur couleur en matière de féminisme.
«Je pense que je suis une féministe moderne, de dire Virginie Dufour. Je suis maman de deux filles que j’encourage à prendre leur place. Je crois aussi que la cause ne peut se faire sans les hommes, mais ça reste important pour les femmes d’oser et d’accéder aux sphères de décision.»
«Oui, je suis féministe, bien que j’aime encore qu’on m’ouvre la portière de la voiture, la galanterie de déclarer pour sa part Sonia Baudelot. Ça reste dur de trouver des femmes voulant se lancer en politique. C’est un milieu d’hommes, mais je crois que nous le faisons différemment d’eux, avec cœur.»
«Je ne le suis pas, bien que la cause des femmes me tienne beaucoup à cœur, d’ajouter Liane Dufour. Je n’irai pas faire automatiquement des marches dans la rue, peut-être certaines. Il faut trouver un équilibre entre les deux, les hommes et les femmes, et agir en matière de violence conjugale.»
Sur la question de la nécessité d’un Conseil des Lavalloises, autant Liane Dufour abondait vers le oui, autant les deux autres participantes insistaient sur l’importance d’agir pour que les femmes puissent s’engager malgré les enfants, l’horaire chargé et le travail.
Environnement et urbanisme
Dans un autre pôle, la présidente du conseil municipal et conseillère sortante de Val-des-Arbres Christiane Yoakim, Lissette Martel qui se présente pour Action Laval dans Marigot et la candidate d’Avenir Laval dans Lava-les-Îles Josée Trépanier se sont exprimées sur la sauvegarde des espaces verts et leur position face au projet d’oléoduc Énergie Est.
«Étant de Laval-Ouest, c’est primordial de protéger nos berges et milieux humides, de mentionner Josée Trépanier. Il faut garder l’œil de de possibles nouvelles constructions et bien entretenir nos parcs. Ça fait bouger les gens et parler entre voisins, loin du téléphone et des mondes virtuels.»
«J’habite près du parc Cluny qui est important pour la communauté et où on veut construire une école, ce que je suis contre, de poursuivre Lissette Martel. Il faut aussi rendre les parcs plus attrayants pour nos jeunes de tous âges. Je préfère un ado sur un terrain de basketball que dans la rue!»
«Plusieurs de nos parcs et boisés sont déjà protégés par un nouveau schéma d’aménagement solide, d’enchaîner Christiane Yoakim. C’est un point de départ. Il ne faut pas opposer l’environnement et le développement imposé par la démographie et le mouvement de la population. C’est trop facile de dire qu’on protège tout.»
Sur la présence possible d’Énergie Est en sol lavallois, l’unanimité régnait entre les adversaires féminines: c’était un non catégorique.
Les autres thèmes abordés durant la soirée étaient le développement social (itinérance, personnes âgées, femmes en difficulté) et le logement.
Visite marquante
Avant d’échanger et partager leurs réflexions et positions, les candidates avaient pris part à la traditionnelle journée portes ouvertes tenue dans le cadre de la 15e Journée nationale des Centres de femmes du Québec.
Élues sortantes et non-élues ont découvert les lieux animés par une station Internet où chercher de l’emploi, le projet spécial À la croisée des chemins qui lutte contre tous les préjugés, l’exposition en l’honneur de peintres féministes et la halte-garderie.
«On a des jeunes enfants de plusieurs groupes d’âge avec lesquels on fait parfois des activités multigénérationnels afin de sortir les mamans de leur isolement et créer des liens entre elles», de souligner Nadia Muffok, l’une des responsables.
Au sous-sol, les invitées avaient constaté que les femmes du Centre savent manier la masse et le marteau, la friperie et les espaces du comité bâtiment étant en chantier.
«Nous ne sommes pas là pour piéger qui que ce soit, a prévenu Graciela Mateo, coordonnatrice de l’organisme en ouverture de soirée. Nous sommes fières de ce que vous faites et solidaires de votre démarche. Ce n’est pas facile d’être une femme en politique.»
En cours d’activité, chaque groupe de quatre à cinq candidates devait se déplacer vers l’un des quatre pôles où l’attendaient une dizaine de femmes et deux questions auxquelles répondre en deux minutes maximum.
Féminisme
Très vite, la conseillère sortante de Sainte-Rose et membre du comité exécutif Virginie Dufour, la candidate à la mairie Sonia Baudelot et celle du Parti Laval dans Sainte-Dorothée Liane Dufour ont dû dévoiler leur couleur en matière de féminisme.
«Je pense que je suis une féministe moderne, de dire Virginie Dufour. Je suis maman de deux filles que j’encourage à prendre leur place. Je crois aussi que la cause ne peut se faire sans les hommes, mais ça reste important pour les femmes d’oser et d’accéder aux sphères de décision.»
«Oui, je suis féministe, bien que j’aime encore qu’on m’ouvre la portière de la voiture, la galanterie de déclarer pour sa part Sonia Baudelot. Ça reste dur de trouver des femmes voulant se lancer en politique. C’est un milieu d’hommes, mais je crois que nous le faisons différemment d’eux, avec cœur.»
«Je ne le suis pas, bien que la cause des femmes me tienne beaucoup à cœur, d’ajouter Liane Dufour. Je n’irai pas faire automatiquement des marches dans la rue, peut-être certaines. Il faut trouver un équilibre entre les deux, les hommes et les femmes, et agir en matière de violence conjugale.»
Sur la question de la nécessité d’un Conseil des Lavalloises, autant Liane Dufour abondait vers le oui, autant les deux autres participantes insistaient sur l’importance d’agir pour que les femmes puissent s’engager malgré les enfants, l’horaire chargé et le travail.
Environnement et urbanisme
Dans un autre pôle, la présidente du conseil municipal et conseillère sortante de Val-des-Arbres Christiane Yoakim, Lissette Martel qui se présente pour Action Laval dans Marigot et la candidate d’Avenir Laval dans Lava-les-Îles Josée Trépanier se sont exprimées sur la sauvegarde des espaces verts et leur position face au projet d’oléoduc Énergie Est.
«Étant de Laval-Ouest, c’est primordial de protéger nos berges et milieux humides, de mentionner Josée Trépanier. Il faut garder l’œil de de possibles nouvelles constructions et bien entretenir nos parcs. Ça fait bouger les gens et parler entre voisins, loin du téléphone et des mondes virtuels.»
«J’habite près du parc Cluny qui est important pour la communauté et où on veut construire une école, ce que je suis contre, de poursuivre Lissette Martel. Il faut aussi rendre les parcs plus attrayants pour nos jeunes de tous âges. Je préfère un ado sur un terrain de basketball que dans la rue!»
«Plusieurs de nos parcs et boisés sont déjà protégés par un nouveau schéma d’aménagement solide, d’enchaîner Christiane Yoakim. C’est un point de départ. Il ne faut pas opposer l’environnement et le développement imposé par la démographie et le mouvement de la population. C’est trop facile de dire qu’on protège tout.»
Sur la présence possible d’Énergie Est en sol lavallois, l’unanimité régnait entre les adversaires féminines: c’était un non catégorique.
Les autres thèmes abordés durant la soirée étaient le développement social (itinérance, personnes âgées, femmes en difficulté) et le logement.
Visite marquante
Avant d’échanger et partager leurs réflexions et positions, les candidates avaient pris part à la traditionnelle journée portes ouvertes tenue dans le cadre de la 15e Journée nationale des Centres de femmes du Québec.
Élues sortantes et non-élues ont découvert les lieux animés par une station Internet où chercher de l’emploi, le projet spécial À la croisée des chemins qui lutte contre tous les préjugés, l’exposition en l’honneur de peintres féministes et la halte-garderie.
«On a des jeunes enfants de plusieurs groupes d’âge avec lesquels on fait parfois des activités multigénérationnels afin de sortir les mamans de leur isolement et créer des liens entre elles», de souligner Nadia Muffok, l’une des responsables.
Au sous-sol, les invitées avaient constaté que les femmes du Centre savent manier la masse et le marteau, la friperie et les espaces du comité bâtiment étant en chantier.