L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a amorcé, tôt le matin du 30 novembre, des perquisitions dans trois résidences de Montréal et une de Laval, en lien avec des activités de contrebande de tabac à chiquer.
Selon une porte-parole de l’ASFC, Jacqueline Roby, on vise un groupe criminalisé, qui ne serait en lien ni avec les motards ni avec les milieux autochtones.
Les contrebandiers importaient leur marchandise par messagerie. L’Agence présume que l’organisation aurait importé plus de 3000 kg de tabac à chiquer depuis 2009. Sur le marché noir, une telle quantité s’échange pour plus d’un million de dollars.
L’opération a mobilisé une soixantaine d’agents et un maître-chien de l’Agence. La Gendarmerie royale du Canada et les services policiers locaux ont participé à l’intervention. Une enquête est en cours depuis 2009 dans cette affaire.
La contrebande de marchandise au Canada est sanctionnée par la Loi sur les douanes et la Loi sur l’accise.
L’opération s’est poursuivie jusqu’en fin d’après-midi. Le bilan dressé par l’Agence: trois arrestations à Laval et Montréal et saisies de tabac, de preuve documentaire et d’ordinateurs.
Les trois personnes arrêtées ont été interrogées, puis relâchées, a noté Dominic McNeely, aux communications de l’AFSC. «L’enquête se poursuit, a-t-il dit le lendemain des opérations. On a recueilli beaucoup de preuve hier.»