«On l’a dénoncé à maintes reprises à la direction de la CSDL le manque flagrant de techniciens en éducation spécialisée (TES), mentionne-t-il. Les enseignants peuvent se blesser. Nous sommes là pour enseigner. Encore une fois, on déverse cela dans notre cour. On nous donne des compétences qui ne nous appartiennent pas.»
Groupes surchargés
M. Bellemare a aussi décrié le manque de ressources pour les élèves atteints du spectre de l’autisme. Le ratio maximum est dépassé d’un élève au primaire et deux au secondaire. «Le ratio moyen est de cinq élèves pour un enseignant, alors que le maximum est de sept au primaire, précise-t-il. Au secondaire, le ratio moyen a été fixé à six, alors que le maximum est de huit jeunes pour un TES. Les groupes sont surchargés.»
Le président du Syndicat croit que la CSDL devrait ouvrir les groupes au ratio moyen moins deux élèves. «Ce serait l’idéal. Avec plus de service aux élèves, on diminuerait le facteur de risque.»
M. Bellemare a pris connaissance de l’Enquête nationale sur la violence, mais n’a pas voulu commenter. «On ne retrouve pas un portrait précis de Laval, indique-t-il. Toutefois, on sait qu’il existe des situations de violence dans nos écoles, que des élèves ont des comportements violents, que des professeurs se font agresser et harceler par des parents et élèves.»
Formation CPI
Depuis deux ans, des formations sont données à l’ensemble des membres du personnel dans les écoles afin de développer des pratiques pour prévenir les crises, et donc pour diminuer les risques de violence.
Une douzaine de formateurs sont accrédités pour donner la Formation CPI (Crisis prevention institute) à la CSDL. «En plus de la formation, de l’accompagnement et des services-conseils sont également offerts aux écoles et au personnel afin d’avoir un soutien continu dans les milieux, fait savoir la Commission scolaire de Laval. Nous avons demandé aux membres du personnel d’évaluer la qualité de cette formation et nous pouvons affirmer que, de façon générale, le CPI est très apprécié.»
«En offrant cette formation, on démontre que la violence est présente, insiste M. Bellemare. On nous montre comment intervenir quand les enfants sont violents pour éviter des blessures et calmer l’élève en crise.»
Enfin, on retrouve des affiches «Tolérance zéro pour la violence» sur les murs du centre administratif de la CSDL. Le Syndicat aimerait bien que ces affiches ornent ceux des écoles. «On le demande à la CSDL de le faire. En refusant, est-ce que ça veut dire que la violence est tolérée?»
«On l’a dénoncé à maintes reprises à la direction de la CSDL le manque flagrant de techniciens en éducation spécialisée (TES), mentionne-t-il. Les enseignants peuvent se blesser. Nous sommes là pour enseigner. Encore une fois, on déverse cela dans notre cour. On nous donne des compétences qui ne nous appartiennent pas.»
Groupes surchargés
M. Bellemare a aussi décrié le manque de ressources pour les élèves atteints du spectre de l’autisme. Le ratio maximum est dépassé d’un élève au primaire et deux au secondaire. «Le ratio moyen est de cinq élèves pour un enseignant, alors que le maximum est de sept au primaire, précise-t-il. Au secondaire, le ratio moyen a été fixé à six, alors que le maximum est de huit jeunes pour un TES. Les groupes sont surchargés.»
Le président du Syndicat croit que la CSDL devrait ouvrir les groupes au ratio moyen moins deux élèves. «Ce serait l’idéal. Avec plus de service aux élèves, on diminuerait le facteur de risque.»
M. Bellemare a pris connaissance de l’Enquête nationale sur la violence, mais n’a pas voulu commenter. «On ne retrouve pas un portrait précis de Laval, indique-t-il. Toutefois, on sait qu’il existe des situations de violence dans nos écoles, que des élèves ont des comportements violents, que des professeurs se font agresser et harceler par des parents et élèves.»
Formation CPI
Depuis deux ans, des formations sont données à l’ensemble des membres du personnel dans les écoles afin de développer des pratiques pour prévenir les crises, et donc pour diminuer les risques de violence.
Une douzaine de formateurs sont accrédités pour donner la Formation CPI (Crisis prevention institute) à la CSDL. «En plus de la formation, de l’accompagnement et des services-conseils sont également offerts aux écoles et au personnel afin d’avoir un soutien continu dans les milieux, fait savoir la Commission scolaire de Laval. Nous avons demandé aux membres du personnel d’évaluer la qualité de cette formation et nous pouvons affirmer que, de façon générale, le CPI est très apprécié.»
«En offrant cette formation, on démontre que la violence est présente, insiste M. Bellemare. On nous montre comment intervenir quand les enfants sont violents pour éviter des blessures et calmer l’élève en crise.»
Enfin, on retrouve des affiches «Tolérance zéro pour la violence» sur les murs du centre administratif de la CSDL. Le Syndicat aimerait bien que ces affiches ornent ceux des écoles. «On le demande à la CSDL de le faire. En refusant, est-ce que ça veut dire que la violence est tolérée?»