Ces mesures visaient à assurer le déroulement paisible de la séance du conseil remis au mercredi 4 octobre, en après-midi.
«Nous dénonçons le comportement du syndicat qui a empêché la tenue de l’assemblée démocratique des élus, a mentionné le maire Marc Demers. L’accès à la salle du conseil a été bloqué aux citoyens. Les manifestants ont renversé une barrière de sécurité. Le bruit était assourdissant à un point où les voisins de l’hôtel de ville s’en sont plaints. Cette situation est inacceptable et elle ne contribue en rien au progrès des négociations.»
«On veut être respectés, de répliquer Martin Gagnon, président du Syndicat des cols bleus de la Ville de Laval. Le maire Demers veut nous empêcher de manifester. Il y a une seule raison: c’est pour ses élections.»
«Nous reconnaissons la liberté d’expression de nos syndiqués, leur droit de manifester et d’exprimer leurs revendications, a ajouté le maire Demers. Cependant, les citoyens lavallois ont quant à eux le droit de participer au conseil municipal de leur Ville.»
Mise en demeure
Cette convention collective est échue depuis le 1er janvier 2016. La négociation en vue de son renouvellement fait l’objet d’un processus de médiation actif jusqu’au 15 octobre. Le 27 septembre, le Syndicat a quitté la table de médiation, se disant insatisfait de la réponse de la Ville à ses demandes.
À la suite des gestes posés le 3 octobre devant les portes de l’hôtel de ville, l’administration municipale a envoyé une mise en demeure au Syndicat des cols bleus.
Opposition
Pour sa part, le chef d’Action Laval et candidat à la mairie, Jean-Claude Gobé, dénonce l’attitude faible et passive de Marc Demers durant ces négociations.
«Il avait promis des choses aux cols bleu avant les élections, et une fois de retour à la table des négociations, il est revenu sur sa parole, accuse M. Gobé. Aujourd’hui, les employés ont raison de manifester.»
Pour le chef du Part Laval et autre candidat à la mairie, Michel Trottier, les événements et décisions de mardi soir sont une banalisation troublante du droit à manifester.
«Nous avons siégé durant les manifestations policières, a rappelé M. Trottier, en réaction à l’ajournement sans aucun vote. Le conseil doit respecter les élus, ceux qui manifestent et ceux qui se déplacent pour prendre parole, rien de tout cela n’a été fait ce soir. Si Marc Demers agit avec ses syndicats comme il a agi ce soir au conseil, l’absence de consensus ne surprend pas».
Collaboration de Stéphane St-Amour
Ces mesures visaient à assurer le déroulement paisible de la séance du conseil remis au mercredi 4 octobre, en après-midi.
«Nous dénonçons le comportement du syndicat qui a empêché la tenue de l’assemblée démocratique des élus, a mentionné le maire Marc Demers. L’accès à la salle du conseil a été bloqué aux citoyens. Les manifestants ont renversé une barrière de sécurité. Le bruit était assourdissant à un point où les voisins de l’hôtel de ville s’en sont plaints. Cette situation est inacceptable et elle ne contribue en rien au progrès des négociations.»
«On veut être respectés, de répliquer Martin Gagnon, président du Syndicat des cols bleus de la Ville de Laval. Le maire Demers veut nous empêcher de manifester. Il y a une seule raison: c’est pour ses élections.»
«Nous reconnaissons la liberté d’expression de nos syndiqués, leur droit de manifester et d’exprimer leurs revendications, a ajouté le maire Demers. Cependant, les citoyens lavallois ont quant à eux le droit de participer au conseil municipal de leur Ville.»
Mise en demeure
Cette convention collective est échue depuis le 1er janvier 2016. La négociation en vue de son renouvellement fait l’objet d’un processus de médiation actif jusqu’au 15 octobre. Le 27 septembre, le Syndicat a quitté la table de médiation, se disant insatisfait de la réponse de la Ville à ses demandes.
À la suite des gestes posés le 3 octobre devant les portes de l’hôtel de ville, l’administration municipale a envoyé une mise en demeure au Syndicat des cols bleus.
Opposition
Pour sa part, le chef d’Action Laval et candidat à la mairie, Jean-Claude Gobé, dénonce l’attitude faible et passive de Marc Demers durant ces négociations.
«Il avait promis des choses aux cols bleu avant les élections, et une fois de retour à la table des négociations, il est revenu sur sa parole, accuse M. Gobé. Aujourd’hui, les employés ont raison de manifester.»
Pour le chef du Part Laval et autre candidat à la mairie, Michel Trottier, les événements et décisions de mardi soir sont une banalisation troublante du droit à manifester.
«Nous avons siégé durant les manifestations policières, a rappelé M. Trottier, en réaction à l’ajournement sans aucun vote. Le conseil doit respecter les élus, ceux qui manifestent et ceux qui se déplacent pour prendre parole, rien de tout cela n’a été fait ce soir. Si Marc Demers agit avec ses syndicats comme il a agi ce soir au conseil, l’absence de consensus ne surprend pas».
Collaboration de Stéphane St-Amour