Cette requête, Barek Kaddouri la justifie par le fait que Marc Demers et le parti, prétend-il, était au fait de son inéligibilité à briguer la mairie de Laval en 2013.
«Au moment de signer mon bulletin de mise en candidature, je n’avais aucun doute sur mon éligibilité», a réaffirmé le maire, tout en référant au jugement rendu par la Cour supérieure, le mois dernier, dans une cause similaire à la sienne.
Soulignons que le maire de la municipalité de Lacolle, Roland-Luc Béliveau, dont l’élection de novembre 2013 était contestée au motif qu’il n’était pas résident de la municipalité dans les 12 mois précédent le 1er septembre 2013, a été confirmé dans son poste, a tranché le juge Jean-François Michaud.
Pour sa part, David De Cotis a vigoureusement démenti les propos de M. Kaddouri, candidat indépendant battu dans le district Renaud aux dernières élections: «Pour moi aussi, comme président du Mouvement lavallois, et tous les membres du parti, c’était clair et net: monsieur Demers avait le droit de se présenter.»
Selon le citoyen, les honoraires professionnels liés à la défense de Marc Demers, dont le procès s’ouvrira le 17 novembre, s’élevaient en date du 6 octobre à près de 50 000 $.