Dès le 1er avril 2017, la gestion des équipements, ressources financières et ressources humaines des laboratoires des trois régions seront sous la gouverne du CISSS de Laval.
Amorcé en 2011, le projet OPTILAB se poursuit et s’échelonnera encore sur les cinq prochaines années. Tenue dans l’ensemble des régions du Québec, cette action a pour but de mettre en place une nouvelle organisation des services de laboratoire afin d’assurer une qualité optimale en biologie médicale, affirme le CISSS lavallois par voie de communiqué.
À cet effet, les laboratoires de différentes régions seront appelés à se regrouper afin d’offrir des services en commun.
Composition
Ce regroupement comprendra 9 laboratoires et 36 centres de prélèvements. Bien que le CISSS de Laval devienne l’employeur de ces lieux de travail, les employés concernés continueront d’oeuvrer au sein de leur installation respective pour le moment.
Cette réorganisation s’effectuera sur quelques années «et dans le plus grand respect des personnes, affirme aussi le CISSS de Laval. Les directions impliquées déploieront tous les efforts nécessaires pour les accompagner dans le cadre de ce changement.»
Aucune fermeture
Il est important de souligner que le projet OPTILAB ne vise la fermeture d’aucun laboratoire. Un laboratoire principal, dit laboratoire serveur, sera établi à Laval où la majorité des activités de biologie médicale sera concentrée.
De leur côté, les laboratoires actuels, nommés laboratoires associés, conserveront les analyses nécessitant un résultat urgent ainsi que celles ne pouvant subir de transport. Il s’agit donc d’une réorganisation des rôles de chaque laboratoire.
De plus, la démarche OPTILAB n’aura aucun effet sur la prestation des soins aux usagers, dit-on encore. Les changements seront liés aux lieux où se font les analyses d’échantillons. Pour leur part, les endroits où se font les prélèvements, les traitements ou la prestation des soins aux patients demeureront les mêmes.
Parmi les autres objectifs motivant cette décision, les CISSS croient à une utilisation des équipements technologiques à leur pleine capacité, l’amélioration des délais d’analyse ainsi que la mise en place d’un pôle d’expertise.