Le méfait avait défrayé les manchettes puisque les suspects avaient échappé une quinzaine de valises dans le stationnement du centre commercial contenant de la marchandise volée, évaluée entre 300 000 et 500 000 $, en prenant la fuite après avoir été surpris par un agent de sécurité.
Evens Riodin, 38 ans, et sa conjointe Gabrielle De Morasse, 30 ans, résidents de St-Lin, ont comparu et 15 chefs d’accusation ont été déposés contre eux, dont 11 pour des introductions par effraction. Le duo est aussi accusé de recel et complot.
Le couple serait relié à un réseau qui aurait commis nombre de méfaits sur six territoires différents, soit à Laval, Montréal, St-Lin, Longueuil, Terrebonne et Gatineau. Le butin s’élevait à près de 2 M$.
«Même s’il y a eu une arrestation dans ces dossiers, l’enquête est toujours en cours», a affirmé Evelyne Boudreau, des Affaires publiques de la police de Laval, lors d’un point de presse diffusé en direct sur Facebook, ce matin.
Il a d’ailleurs été confirmé qu’un autre individu était dans la mire des forces de l’ordre dans cette affaire.
Projet Gérant
Le projet Gérant a débuté en septembre 2017, a expliqué l’inspecteur François Dumais. «Les introductions par effraction ont été commises entre octobre 2016 et janvier 2018 dans divers magasins, tels Bureau en Gros, des pharmacies Jean-Coutu, la SAQ et Best Buy. On volait notamment des cosmétiques, des bouteilles d’alcool et du matériel électronique», a révélé l’inspecteur Dumais, ajoutant que les malfaiteurs louaient des camions de type déménagement pour transporter leur butin.
Également, ils disposaient d’une grande période de temps dans les magasins puisqu’ils réussissaient à désactiver le système d’alarme. «Chez La Baie, par exemple, ils sont restés environ deux heures», a souligné le policier, mentionnant la présence d’un troisième complice sur les lieux.
Il a profité de l’occasion pour donner des conseils aux commerçants, leur rappelant de ne jamais divulguer le code du système, de toujours cacher le code lorsqu’on le désactive et de ne pas installer un système qui pourrait être à la vue du public.
Ne pas encourager le crime
Pierre Brochet, directeur du Service de police de la Ville de Laval, a pour sa part insisté auprès de la population à ne pas encourager le recel.
«Les gens ne savent pas toujours qu’acheter de la marchandise sur le marché noir est un acte criminel. Ça banalise le vol et encourage les voleurs à continuer. Parfois, ces gestes se terminent par de la violence. Lorsqu’une personne se fait voler chez elle, c’est un viol de son intimité. Il y a aussi un impact pour les détaillants et sur les prix, parce que les consommateurs finissent par payer plus cher.»
Finalement, le corps policier demande aux citoyens qui auraient de l’information sur ce dossier de composer le 450 662-INFO (4636) ou le 911 en mentionnant le LVL 170819012. Tout acte criminel peut aussi être rapporté à ces numéros.
Le méfait avait défrayé les manchettes puisque les suspects avaient échappé une quinzaine de valises dans le stationnement du centre commercial contenant de la marchandise volée, évaluée entre 300 000 et 500 000 $, en prenant la fuite après avoir été surpris par un agent de sécurité.
Evens Riodin, 38 ans, et sa conjointe Gabrielle De Morasse, 30 ans, résidents de St-Lin, ont comparu et 15 chefs d’accusation ont été déposés contre eux, dont 11 pour des introductions par effraction. Le duo est aussi accusé de recel et complot.
Le couple serait relié à un réseau qui aurait commis nombre de méfaits sur six territoires différents, soit à Laval, Montréal, St-Lin, Longueuil, Terrebonne et Gatineau. Le butin s’élevait à près de 2 M$.
«Même s’il y a eu une arrestation dans ces dossiers, l’enquête est toujours en cours», a affirmé Evelyne Boudreau, des Affaires publiques de la police de Laval, lors d’un point de presse diffusé en direct sur Facebook, ce matin.
Il a d’ailleurs été confirmé qu’un autre individu était dans la mire des forces de l’ordre dans cette affaire.
Projet Gérant
Le projet Gérant a débuté en septembre 2017, a expliqué l’inspecteur François Dumais. «Les introductions par effraction ont été commises entre octobre 2016 et janvier 2018 dans divers magasins, tels Bureau en Gros, des pharmacies Jean-Coutu, la SAQ et Best Buy. On volait notamment des cosmétiques, des bouteilles d’alcool et du matériel électronique», a révélé l’inspecteur Dumais, ajoutant que les malfaiteurs louaient des camions de type déménagement pour transporter leur butin.
Également, ils disposaient d’une grande période de temps dans les magasins puisqu’ils réussissaient à désactiver le système d’alarme. «Chez La Baie, par exemple, ils sont restés environ deux heures», a souligné le policier, mentionnant la présence d’un troisième complice sur les lieux.
Il a profité de l’occasion pour donner des conseils aux commerçants, leur rappelant de ne jamais divulguer le code du système, de toujours cacher le code lorsqu’on le désactive et de ne pas installer un système qui pourrait être à la vue du public.
Ne pas encourager le crime
Pierre Brochet, directeur du Service de police de la Ville de Laval, a pour sa part insisté auprès de la population à ne pas encourager le recel.
«Les gens ne savent pas toujours qu’acheter de la marchandise sur le marché noir est un acte criminel. Ça banalise le vol et encourage les voleurs à continuer. Parfois, ces gestes se terminent par de la violence. Lorsqu’une personne se fait voler chez elle, c’est un viol de son intimité. Il y a aussi un impact pour les détaillants et sur les prix, parce que les consommateurs finissent par payer plus cher.»
Finalement, le corps policier demande aux citoyens qui auraient de l’information sur ce dossier de composer le 450 662-INFO (4636) ou le 911 en mentionnant le LVL 170819012. Tout acte criminel peut aussi être rapporté à ces numéros.