Les ministres présents sont arrivés à bord du véhicule de 72 places. Aussitôt sorti, Robert Poëti, ministre des Transports et ministre responsable de l’électrification des Transports, a procédé au rechargement du véhicule d’une autonomie de plus de 100 kilomètres.
L’autobus scolaire électrifié conçu par une firme de Saint-Jérôme, Autobus Lion, sera conduit en conditions réelles par Chartrand inc., sur le territoire de la Commission scolaire de Laval (CSDL) dans quelques mois, après une période d’essais routiers entamés depuis septembre.
Autobus Lion estime qu’à court terme, le potentiel de marché devrait augmenter progressivement pour atteindre plusieurs centaines de véhicules par année.
Étapes franchies
Débuté en novembre 2013, le projet a passé les étapes de conception, fabrication, d’essais sur piste et de test de certification.
Tout comme un autobus au diesel, il a une durée de vie pour sa fonction de transporteur d’élèves de 13 ans, après quoi il peut être récupéré pour une autre vocation.
La continuité du projet engendrerait des retombées économiques à Laval et dans les Laurentides, où il a pris forme, au niveau du maintien et de la création d’emplois.
1,1 M$
Le projet-pilote a été soutenu par le gouvernement à hauteur de 675 000 $, par l’entremise du Fonds vert, ce dernier étant financé par les crédits de carbone des grands émetteurs de GES. Il a nécessité un investissement total de 1,1 M$.
Le bus coûtera moins cher d’opération annuellement qu’un véhicule diesel, de l’ordre de 15 000 $ d’économie.
Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, a précisé qu’un seul autobus électrique permet une réduction du CO2 dans l’atmosphère de l’ordre de 23 tonnes annuellement lorsqu’il en remplace un au diesel.
Pour en connaître davantage sur l’autobus scolaire électrique : lionbuses.com