Pour cet organisme de pression, il a toujours été de la responsabilité du Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MDDELCC) d’évaluer, de négocier et de faire respecter les ententes de compensations directement avec les promoteurs de projets de développement.
«Le CRE de Laval se réjouit d’apprendre que les autorités pertinentes prendront en charge ce dossier», affirme son directeur général, Guy Garand, par voie de communiqué.
Réserves
Toutefois, l’organisme craint que le Ministère n’ait pas les ressources humaines ni financières pour assurer le suivi de tous les terrains ayant servi de compensations pour la perte ou la dégradation des milieux humides.
«Des ajustements sont donc nécessaires pour permettre au Ministère d’exercer adéquatement ces responsabilités.», estime-t-il.
Le CRE nourrit également des inquiétudes face au modèle de compensation environnementale du MDDELCC, qu’il juge incapable d’«assurer la réelle conservation des zones humides au Québec».
À ce propos, le conseil régional souligne que «pour répondre aux problématiques liées aux pertes et dégradations cumulatives de ces milieux, une nouvelle loi sur la conservation des milieux humides et hydriques est attendue d’ici le mois d’avril 2015».
À lire aussi: Compensations environnementale: la Ville se retire