La TROCALL dénonce le déficit de Laval en logement social

Plus d’une soixantaine de personnes ont assisté à la soirée publique sur les enjeux et besoins en matière de logement organisé par la Table régionale des organismes communautaires autonomes en logement de Laval (TROCALL) dans le cadre du passage de la grande marche du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
Tenu le 11 septembre, l’événement visait aussi à sensibiliser la population et susciter l’action du conseil municipal et des personnes occupant un poste de décision.
C’est sous la forme d’un jeu-questionnaire que les participants et participantes ont pu tester leurs connaissances des réalités vécues à Laval en matière de logement.
«L’assistance a été  surprise d’apprendre les divers besoins criants à Laval, voire même le retard vis-à-vis du reste du Québec», a exprimé la TROCALL via communiqué
L’organisme affirme que 13 000 ménages lavallois consacrent plus de 30 % de leur revenu au loyer. Pour 7000 d’entre eux, ce sera 50 % du salaire qui est utilisé pour se loger.
Quant au logement social, l’Office municipal d’habitation de Laval (OMH Laval) gère actuellement seulement 2406 logements, a-t-on rappelé.
«Un grand retard à rattraper considérant qu’il y a plus de 1000 ménages inscrits sur la liste d’attente sans compter l’ensemble des familles lavalloises qui vivent sous le seuil de la pauvreté», peut-on lire.
Durant l’activité, on a également souligné que les femmes, personnes seules ou âgées, ainsi que les jeunes sont plus à risque d’être mal logés et de consacrer une part démesurée de leur revenu au loyer.
«Pour répondre aux besoins les plus urgents en matière de logement, et cela de manière durable, il faut rapidement de nouveaux logements sociaux pour Laval», a affirmé pour l’occasion Claudine Inizan, porte-parole de la TROCALL, soulignant la grande participation à cette soirée et forte mobilisation pour le développement et la pérennisation du parc lavallois de logements communautaires.  (B.L.)

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