Francis Moreau, qui habite sur le boulevard des Mille-Îles depuis le mois de mai, a tout de suite associé cette situation inhabituelle au train, lui qui l’entend circuler sur la voie ferrée à cette heure de la soirée. «Il y a eu un bruit de métal froissé, puis plus rien. Tout le monde est sorti pour voir ce qui se passait. Il y a des voisins qui habitent ici depuis 40 ans et ils n’avaient jamais vécu rien de tel.»
Résidant aussi sur le boulevard des Mille-Îles, aux abords de la voie ferrée, Franck Delaval a également songé au train lorsque les événements se sont produits.
«Il y a eu un gros bruit et une très grande vibration. Je suis tout de suite sorti à l’extérieur et le train était arrêté. J’étais un peu inquiet, mais quand j’ai vu le mot ciment sur un wagon, je me suis dit que ce n’était pas si pire.»
Philippe Payette se trouvait à un kilomètre de la scène, dans le Vieux-Terrebonne, lorsque la terre a tremblé sous ses pieds. «J’étais avec des amis et nous avons entendu un bruit assourdissant, comme une explosion. Il y avait des gens dans le stationnement et on s’est tous regardés, en se demandant ce qui arrivait. On pensait même qu’un avion s’était écrasé, jamais on aurait pensé au train.»
Thèse de l’accident
Une quinzaine d’heures après le déraillement, le Service de police de Laval penchait de plus en plus vers la thèse de l’accident. «Il reste toutefois quelques éléments à vérifier, mais c’est l’hypothèse la plus plausible», a expliqué Evelyne Boudreau, des Affaires publiques.
Cette dernière a indiqué que des ingénieurs du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports étaient sur place afin de vérifier si des dommages ont été faits à la structure ferroviaire.
Évidemment, l’enquête et la récupération des wagons tombés du pont demanderont du temps, mais ironiquement, cette portion du boulevard des Mille-Îles était déjà restreinte à la circulation locale seulement en raison de travaux routiers.
Le maire sur place
Le maire Marc Demers s’est rendu sur les lieux en milieu de matinée, afin de remercier les employés pour le travail accompli et s’assurer qu’ils ont les outils nécessaires pour bien servir la population.
«Nous avons été informés de la situation dans les minutes qui ont suivi. L’important était de voir s’il n’y avait pas de blessé et si les citoyens étaient en sécurité. Les wagons endommagés étaient vides alors que normalement ils transportent de la poussière de ciment, donc il n’y a pas eu de dommage à l’environnement. Maintenant, c’est important de connaître la cause pour qu’un incident du genre ne se reproduise plus.»
Chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, Jean-Claude Gobé avait aussi fait savoir, par voie de communiqué, qu’il se rendrait à Saint-François pour rencontrer les gens du quartier et les intervenants.
«Je souhaite féliciter nos intervenants pour leur travail exceptionnel ce soir (jeudi), nos pompiers, nos policiers et nos ambulanciers; je les remercie également pour leur collaboration avec la Québec-Gatineau Railway afin que tout soit rétabli rapidement. Nos concitoyens de Saint-François doivent être en mesure de reprendre leurs activités le plus rapidement possible», a indiqué le chef d’Action Laval.
Francis Moreau, qui habite sur le boulevard des Mille-Îles depuis le mois de mai, a tout de suite associé cette situation inhabituelle au train, lui qui l’entend circuler sur la voie ferrée à cette heure de la soirée. «Il y a eu un bruit de métal froissé, puis plus rien. Tout le monde est sorti pour voir ce qui se passait. Il y a des voisins qui habitent ici depuis 40 ans et ils n’avaient jamais vécu rien de tel.»
Résidant aussi sur le boulevard des Mille-Îles, aux abords de la voie ferrée, Franck Delaval a également songé au train lorsque les événements se sont produits.
«Il y a eu un gros bruit et une très grande vibration. Je suis tout de suite sorti à l’extérieur et le train était arrêté. J’étais un peu inquiet, mais quand j’ai vu le mot ciment sur un wagon, je me suis dit que ce n’était pas si pire.»
Philippe Payette se trouvait à un kilomètre de la scène, dans le Vieux-Terrebonne, lorsque la terre a tremblé sous ses pieds. «J’étais avec des amis et nous avons entendu un bruit assourdissant, comme une explosion. Il y avait des gens dans le stationnement et on s’est tous regardés, en se demandant ce qui arrivait. On pensait même qu’un avion s’était écrasé, jamais on aurait pensé au train.»
Thèse de l’accident
Une quinzaine d’heures après le déraillement, le Service de police de Laval penchait de plus en plus vers la thèse de l’accident. «Il reste toutefois quelques éléments à vérifier, mais c’est l’hypothèse la plus plausible», a expliqué Evelyne Boudreau, des Affaires publiques.
Cette dernière a indiqué que des ingénieurs du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports étaient sur place afin de vérifier si des dommages ont été faits à la structure ferroviaire.
Évidemment, l’enquête et la récupération des wagons tombés du pont demanderont du temps, mais ironiquement, cette portion du boulevard des Mille-Îles était déjà restreinte à la circulation locale seulement en raison de travaux routiers.
Le maire sur place
Le maire Marc Demers s’est rendu sur les lieux en milieu de matinée, afin de remercier les employés pour le travail accompli et s’assurer qu’ils ont les outils nécessaires pour bien servir la population.
«Nous avons été informés de la situation dans les minutes qui ont suivi. L’important était de voir s’il n’y avait pas de blessé et si les citoyens étaient en sécurité. Les wagons endommagés étaient vides alors que normalement ils transportent de la poussière de ciment, donc il n’y a pas eu de dommage à l’environnement. Maintenant, c’est important de connaître la cause pour qu’un incident du genre ne se reproduise plus.»
Chef de l’opposition officielle à l’Hôtel de Ville, Jean-Claude Gobé avait aussi fait savoir, par voie de communiqué, qu’il se rendrait à Saint-François pour rencontrer les gens du quartier et les intervenants.
«Je souhaite féliciter nos intervenants pour leur travail exceptionnel ce soir (jeudi), nos pompiers, nos policiers et nos ambulanciers; je les remercie également pour leur collaboration avec la Québec-Gatineau Railway afin que tout soit rétabli rapidement. Nos concitoyens de Saint-François doivent être en mesure de reprendre leurs activités le plus rapidement possible», a indiqué le chef d’Action Laval.