En poste depuis la fin janvier, la nouvelle directrice générale de [co]motion, anciennement la Corporation de la salle André-Mathieu, est une Lavalloise depuis 20 ans qui croit fermement que Laval pourra s’affirmer comme un pôle d’attraction culturel majeur au Québec, Canada, de même que sur la scène internationale.
Le leadership mobilisateur, la vision stratégique et l’esprit innovateur de Juli Meilleur ont convaincu le conseil d’administration de [co]motion de porter son choix sur elle afin de travailler sur de nouveaux projets qui dynamiseront la communauté lavalloise, était-il précisé dans le communiqué annonçant son embauche.
La principale intéressée l’affirme sans ambages: «Laval peut devenir une centrale [culturelle] où l’offre est développée, diversifiée et audacieuse.»
Habitant Sainte-Rose depuis plus de 20 ans, Juli Meilleur concède qu’elle est arrivée dans le contexte atypique d’une pandémie mondiale, alors que [co]motion s’agitait déjà à mettre sur pied un plan de relance en lien avec son plan stratégique.
Ce dernier devrait notamment s’aligner sur l’un des objectifs de sa nouvelle dirigeante: parler aux différentes communautés de Laval dans une offre autant revampée que renouvelée.
«J’aime gérer et provoquer le changement, confie-t-elle avec enthousiasme. Ma priorité a été de garder l’équipe complète et motivée, et ce, en attendant de reprendre le chemin vers la normalité.»
«Nous avons la volonté de faire de grandes choses et changements. Nous allons devenir une référence autant pour le public que les artistes»
– Juli Meilleur, directrice générale chez [co]motion, agitateur de culture
Reprise d’activités
La salle André-Mathieu a d’ailleurs récemment rouvert ses portes, accueillant notamment le concert de l’Orchestre symphonique de Laval du 5 mai.
Ces prochaines semaines, on y attend des prestations liées à une programmation distanciée en respect des mesures sanitaires décrétées par la santé publique du Québec. Celles-ci mettront en vedette Andréanne A Malette (28 mai); Fred Pellerin en chansons (29 mai); The Barr Brothers (30 mai); Dumas (26 juin); et David Goudreault (28 juin).
Juli Meilleur compte maintenant amener une nouvelle signature qu’elle voit pleine de promesses en capacité d’ouvrir les horizons pour l’organisme diffuseur, producteur et créateur qu’est devenu [co]motion, agitateur de culture.
«Je veux travailler pour Laval, pour ma ville et mes voisins, avec une équipe enthousiaste qui tient bon malgré les vagues que nous affrontons en ce moment», observe-t-elle.
Parcours bien rempli
Soulignons que c’est principalement par son implication au sein de la Fondation Rêves d’enfants que s’est illustrée Juli Meilleur. «Or j’avais envie de faire un retour dans le milieu plus culturel dont je suis issue, raconte-t-elle. Je m’y suis toujours sentie chez moi et, à la Fondation, j’ai beaucoup travaillé en parallèle avec des artistes lors de diverses campagnes.»
Juli Meilleur avait fait le saut en philanthropie en 2014, en prenant la direction générale de la Fondation Rêves d’enfants au Québec, après avoir œuvré dans le milieu culturel durant 13 ans.
Diplômée du programme Animation et recherche culturelle de l’UQAM, elle avait d’abord fait ses débuts aux Productions Nat Raider en tant que conceptrice et coordonnatrice d’événements, puis chez Le Diplomate (aujourd’hui Creativ Nation) en tant que directrice, ventes et marketing. Elle avait ensuite pris la direction des commandites chez Juste pour rire dans un parcours déjà riche en différents postes de décision.
«Mon but est que les gens se déplacent pour assister à nos spectacles et événements, que ce soit LVL UP [possiblement cet été], ou en amenant des gros noms à l’international, tout en gardant notre signature», de conclure Juli Meilleur.