Guy Ouellette soutient que l’UPAC tente de le faire taire pour éviter qu’un système de collusion soit mis au jour. «Je vous rencontre pour me protéger», a-t-il dit, tel qu’on peut le lire sur le site Web de la station radiophonique de Cogeco Média,
M. Ouellette a également souligné que le gouvernement du Québec avait été indisposé et intimidé par l’UPAC au moment de renouveler le contrat du commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière.
Également, il y a deux semaines, un document largement caviardé aurait été soumis aux élus du Parlement du Québec, alors que M. Ouellette parle également de possibles cas de harcèlement au sein de l’UPAC, ajoutant «depuis ma libération, je suis sous filature par les gens qui m’ont arrêté. ».
Quelques jours après l’arrestation de l’élu lavallois, le Journal de Montréal tenait des propos semblables, rapportant les confidences de l’analyste en matière de corruption et lanceuse d’alerte Annie Trudel qui aurait prévenu le député de Chomedey et deux autres élus sur un stratagème allégué impliquant l’UPAC, l’AMF) et une firme de consultants.
Sur la page Facebook de M. Ouellette, de nombreuses voix se sont aussi élevées, affirmant que ce dernier «avait été piégé».
Aucune accusation n’a encore été portée contre Guy Ouellette. Son arrestation ne constitue qu’une étape d’une enquête qui se poursuit, dit-on du côté de l’UPAC. L’élu lavallois a été policier pendant 21 ans à la Sûreté du Québec, joignant même l’escouade Carcajou pour lutter contre les bandes de motards criminalisés.
La présidente du caucus de l’aile parlementaire libérale, Filomena Rotiroti, a précisé que le député Guy Ouellette, qui représente ce parti depuis 2007 dans Chomedey, lui a signifié qu’il se retire du caucus libéral jusqu’à ce que le directeur des poursuites criminelles et pénales se prononce sur les suites de son arrestation. Par cette décision, M. Ouellette a ainsi perdu la présidence de la Commission des institutions.
Position de l’UPAC
Rappelons que les informations dévoilées publiquement, entre autres, le printemps dernier, et qui auraient motivé l’arrestation de Guy Ouellette, touchaient le projet d’enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québec.
Après avoir déclenché une enquête interne, le commissaire Robert Lafrenière avait déclaré qu’«il n’est pas dans l’intérêt commun que des documents et des contenus d’enquête soient étalés sur la place publique. Cette divulgation pourrait être lourde de conséquences alors que les enquêteurs de l’UPAC sont maintenant soumis à des pressions inutiles qui pourraient entraver leur travail».
Guy Ouellette soutient que l’UPAC tente de le faire taire pour éviter qu’un système de collusion soit mis au jour. «Je vous rencontre pour me protéger», a-t-il dit, tel qu’on peut le lire sur le site Web de la station radiophonique de Cogeco Média,
M. Ouellette a également souligné que le gouvernement du Québec avait été indisposé et intimidé par l’UPAC au moment de renouveler le contrat du commissaire à la lutte contre la corruption, Robert Lafrenière.
Également, il y a deux semaines, un document largement caviardé aurait été soumis aux élus du Parlement du Québec, alors que M. Ouellette parle également de possibles cas de harcèlement au sein de l’UPAC, ajoutant «depuis ma libération, je suis sous filature par les gens qui m’ont arrêté. ».
Quelques jours après l’arrestation de l’élu lavallois, le Journal de Montréal tenait des propos semblables, rapportant les confidences de l’analyste en matière de corruption et lanceuse d’alerte Annie Trudel qui aurait prévenu le député de Chomedey et deux autres élus sur un stratagème allégué impliquant l’UPAC, l’AMF) et une firme de consultants.
Sur la page Facebook de M. Ouellette, de nombreuses voix se sont aussi élevées, affirmant que ce dernier «avait été piégé».
Aucune accusation n’a encore été portée contre Guy Ouellette. Son arrestation ne constitue qu’une étape d’une enquête qui se poursuit, dit-on du côté de l’UPAC. L’élu lavallois a été policier pendant 21 ans à la Sûreté du Québec, joignant même l’escouade Carcajou pour lutter contre les bandes de motards criminalisés.
La présidente du caucus de l’aile parlementaire libérale, Filomena Rotiroti, a précisé que le député Guy Ouellette, qui représente ce parti depuis 2007 dans Chomedey, lui a signifié qu’il se retire du caucus libéral jusqu’à ce que le directeur des poursuites criminelles et pénales se prononce sur les suites de son arrestation. Par cette décision, M. Ouellette a ainsi perdu la présidence de la Commission des institutions.
Position de l’UPAC
Rappelons que les informations dévoilées publiquement, entre autres, le printemps dernier, et qui auraient motivé l’arrestation de Guy Ouellette, touchaient le projet d’enquête Mâchurer sur le financement du Parti libéral du Québec.
Après avoir déclenché une enquête interne, le commissaire Robert Lafrenière avait déclaré qu’«il n’est pas dans l’intérêt commun que des documents et des contenus d’enquête soient étalés sur la place publique. Cette divulgation pourrait être lourde de conséquences alors que les enquêteurs de l’UPAC sont maintenant soumis à des pressions inutiles qui pourraient entraver leur travail».