Grand défenseur de l’environnement depuis plus d’un quart de siècle à Laval, le fondateur et ex-directeur général du Conseil régional de l’environnement de Laval, Guy Garand, est sorti de sa retraite pour donner son appui à Québec solidaire (QS) et à sa candidate qui se présente dans le comté de Sainte-Rose où il habite.
«Karine Cliche est la meilleure candidate pour représenter la circonscription», déclarait-il dans un récent communiqué publié par QS.
Celui qui a longtemps incarné la conscience verte sur l’île Jésus reconnaît en Mme Cliche une «militante visionnaire qui a réussi à sensibiliser et rassembler plus d’un millier de personnes contre le projet [immobilier] de l’île Gagnon, et qui agit maintenant pour les générations futures».
Incidemment, Karine Cliche est cofondatrice de l’organisme Vigile Mille-Îles, créé en 2020 pour faire obstacle au développement d’un centre de villégiature international qu’un promoteur destinait à cette île située au cœur du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles (PRMI).
L’an dernier, l’aspirante députée fondait la Coalition mobilisations citoyennes environnementale de Laval, un regroupement de neuf organisations œuvrant pour la mise en valeur et la préservation des milieux naturels et dont la première revendication ciblait la conversion en parcs-nature des terrains de golf du territoire une fois que ce ceux-ci auront cessé leurs activités.
Plan climat
La principale intéressée fait valoir le Plan climat de Québec solidaire dont elle décline, entre autres engagements pour la région, la hausse de l’offre de transport collectif, la réduction de 50 % du prix des titres de transport, le soutien technique et financier à l’agriculture biologique et plus de ressources pour l’acquisition de milieux naturels et humides aux fins de conservation.
Son collègue Guillaume Lajoie, candidat dans Mille-Îles, soutient pour sa part que «Laval détient encore un nombre important de terres agricoles que nous devons préserver pour notre autonomie alimentaire et [pour] contribuer à la séquestration du carbone».
«Ces terres agricoles, qui se trouvent surtout dans [les comtés de] Vimont et Mille-Îles, sont menacées par la spéculation et par des projets industriels et résidentiels», termine-t-il tout en insistant sur l’importance de protéger les agriculteurs(trices) «contre l’augmentation indécente des coûts de location par leurs propriétaires fonciers».