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    Home - Actualités - Grogne et inquiétude dans les salons de massage

    Grogne et inquiétude dans les salons de massage

    Benoit LeBlancPar Benoit LeBlanc17 janvier 2018
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    Pour Jessica M., 75 % des masseuses travaillant dans les salons érotiques sont des mères monoparentales qui tentant de remonter la pente, comme elle-même l’a fait, jetée à la rue jadis avec un bébé tout neuf sur les bras.
    Pour Jessica M., 75 % des masseuses travaillant dans les salons érotiques sont des mères monoparentales qui tentant de remonter la pente, comme elle-même l’a fait, jetée à la rue jadis avec un bébé tout neuf sur les bras. ©Photo - Photo 2M.Media - Archives
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    Mis à jour le 17 janvier 2018 à 23h01

    «Dans les salons de massage, les filles sont respectées, exprime la Lavalloise âgée dans la fin vingtaine. Notre but premier est de les protéger et ne pas les obliger à faire quoi que ce soit qu’elles ne veulent pas. On n’est pas dans 30 vies! Là, ces filles sont dehors, vulnérables et faciles à recruter par des souteneurs sans pitié.»

    Lutte juridique à prévoir?

    Jessica M. affirme qu’aucun propriétaire de salon n’a été averti par un préavis ou une mise en demeure de la révocation de son permis annuel, à l’exception d’un seul.

    «C’est inacceptable, dit-elle. Des baux commerciaux doivent être assumés. La plupart des proprios comptent entamer des actions en justice contre la Ville pour éviter la faillite. Ce commerce est légal et ce qui se passe derrière des portes closes est l’affaire de deux adultes consentants dont nous devons respecter l’intimité.»

    Certains salons de massage poursuivraient d’ailleurs actuellement leur activité en raison de ces démarches juridiques, rapporte Jessica M.

    Parcours typique

    Jessica M. a grandi dans Fabreville au sein d’une famille qu’elle décrit comme dysfonctionnelle avec un père absent.

    «J’ai été placée en Centre jeunesse de 10 à 15 ans, avant de louer mon premier appartement que je payais avec les allocations familiales, raconte-t-elle. J’avais alors le même préjugé que tout le monde, que ce sont juste les vidanges qui font ce métier-là.»

    Mars 2010, à 19 ans, la jeune femme a accouché d’une petite fille il y a quelque temps. «Mon ex m’a jetée à la rue avec mon bébé et une valise, dit-elle. Une amie bossait dans un salon et m’a proposé de m’aider. J’étais hyper nerveuse, pas du tout à l’aise. Le premier client a été patient, calme, prévenant. Si nos chums pouvaient tous être comme eux autres! On parle d’hommes d’affaires, de pères respectueux qui aiment leurs enfants.»

    Six mois plus tard, Jessica M. achètera son lieu de travail. «En un an, j’avais un condo meublé et mon enfant ne manquait de rien! J’ai tout de même revendu l’endroit. J’étais trop jeune et pas encore assez forte pour gérer les problèmes d’une douzaine de filles. Et je ne parle pas de drogue, alcool, jeu, mais de famille, enfant, conjoint et finance.»

    Après un passage dans un salon montréalais, à l’été 2011, la mère monoparentale devient réceptionniste puis gérante aux établissements Alexcellence de Laval et Terrebonne avant de prendre charge du controversé salon Aria (ancien Crystal), dans Duvernay, qui a été fermé l’automne dernier.

    «Fenêtre givrée, insonorisé, l’endroit était déjà un salon de massage six ans avant l’arrivée de la maison de jeunes, soutient l’ancienne gérante. Les demoiselles ne sortaient jamais, sauf une fois. Juste avant l’hiver, elles ont fait le ménage des déchets et feuilles qui couvraient la cour arrière dégueulasse. La voisine est venue nous remercier, nous disant que ses enfants allaient enfin pouvoir y jouer!»

    Mineure expulsée

    Même au plus fort de la crise déclenchée par une série importante de fugues à l’hiver 2015, jamais l’une des adolescentes en cavale et suspectée d’être exploitée sexuellement par un souteneur n’a été retrouvée dans un salon de massage érotique, a affirmé catégoriquement Alain Meilleur, inspecteur-chef aux enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Laval, lors du dévoilement du nouveau règlement.

    «À l’embauche, qui se fait par des annonces diffusées sur des sites Internet spécialisés, chaque fille doit donner deux pièces d’identité en entrevue, mentionne Jessica M. Il est très rare que l’on prend quelqu’un en bas de 20 ans ou qui nous semble immature. Et si la fille possède zéro expérience, on lui offre une journée d’essai. Elle peut quitter à tout moment.»

    Chez Aria Massage, une adolescente a déjà réussi à se faire engager en «empruntant« les cartes de sa sœur aînée à qui elle ressemblait. Par leurs conversations, les autres masseuses ont rapidement douté de son âge.

    «Deux jours plus tard, on l’expulsait et prévenait sa mère, d’autant plus qu’elle risquait alors de se retrouver avec un souteneur peu recommandable, ajoute Jessica M. Les gens n’imaginent pas à quel point nous sommes stricts, voire impitoyables sur cette question. Les gérants travaillent pour les masseuses et non le contraire, d’autant plus que ces dernières empochent 80% de ce qui sort des poches du client, alors qu’un pimp va réclamer combien selon vous à la fille qu’il exploite?»

    «Dans les salons de massage, les filles sont respectées, exprime la Lavalloise âgée dans la fin vingtaine. Notre but premier est de les protéger et ne pas les obliger à faire quoi que ce soit qu’elles ne veulent pas. On n’est pas dans 30 vies! Là, ces filles sont dehors, vulnérables et faciles à recruter par des souteneurs sans pitié.»

    Lutte juridique à prévoir?

    Jessica M. affirme qu’aucun propriétaire de salon n’a été averti par un préavis ou une mise en demeure de la révocation de son permis annuel, à l’exception d’un seul.

    «C’est inacceptable, dit-elle. Des baux commerciaux doivent être assumés. La plupart des proprios comptent entamer des actions en justice contre la Ville pour éviter la faillite. Ce commerce est légal et ce qui se passe derrière des portes closes est l’affaire de deux adultes consentants dont nous devons respecter l’intimité.»

    Certains salons de massage poursuivraient d’ailleurs actuellement leur activité en raison de ces démarches juridiques, rapporte Jessica M.

    Parcours typique

    Jessica M. a grandi dans Fabreville au sein d’une famille qu’elle décrit comme dysfonctionnelle avec un père absent.

    «J’ai été placée en Centre jeunesse de 10 à 15 ans, avant de louer mon premier appartement que je payais avec les allocations familiales, raconte-t-elle. J’avais alors le même préjugé que tout le monde, que ce sont juste les vidanges qui font ce métier-là.»

    Mars 2010, à 19 ans, la jeune femme a accouché d’une petite fille il y a quelque temps. «Mon ex m’a jetée à la rue avec mon bébé et une valise, dit-elle. Une amie bossait dans un salon et m’a proposé de m’aider. J’étais hyper nerveuse, pas du tout à l’aise. Le premier client a été patient, calme, prévenant. Si nos chums pouvaient tous être comme eux autres! On parle d’hommes d’affaires, de pères respectueux qui aiment leurs enfants.»

    Six mois plus tard, Jessica M. achètera son lieu de travail. «En un an, j’avais un condo meublé et mon enfant ne manquait de rien! J’ai tout de même revendu l’endroit. J’étais trop jeune et pas encore assez forte pour gérer les problèmes d’une douzaine de filles. Et je ne parle pas de drogue, alcool, jeu, mais de famille, enfant, conjoint et finance.»

    Après un passage dans un salon montréalais, à l’été 2011, la mère monoparentale devient réceptionniste puis gérante aux établissements Alexcellence de Laval et Terrebonne avant de prendre charge du controversé salon Aria (ancien Crystal), dans Duvernay, qui a été fermé l’automne dernier.

    «Fenêtre givrée, insonorisé, l’endroit était déjà un salon de massage six ans avant l’arrivée de la maison de jeunes, soutient l’ancienne gérante. Les demoiselles ne sortaient jamais, sauf une fois. Juste avant l’hiver, elles ont fait le ménage des déchets et feuilles qui couvraient la cour arrière dégueulasse. La voisine est venue nous remercier, nous disant que ses enfants allaient enfin pouvoir y jouer!»

    Mineure expulsée

    Même au plus fort de la crise déclenchée par une série importante de fugues à l’hiver 2015, jamais l’une des adolescentes en cavale et suspectée d’être exploitée sexuellement par un souteneur n’a été retrouvée dans un salon de massage érotique, a affirmé catégoriquement Alain Meilleur, inspecteur-chef aux enquêtes criminelles du Service de police de la Ville de Laval, lors du dévoilement du nouveau règlement.

    «À l’embauche, qui se fait par des annonces diffusées sur des sites Internet spécialisés, chaque fille doit donner deux pièces d’identité en entrevue, mentionne Jessica M. Il est très rare que l’on prend quelqu’un en bas de 20 ans ou qui nous semble immature. Et si la fille possède zéro expérience, on lui offre une journée d’essai. Elle peut quitter à tout moment.»

    Chez Aria Massage, une adolescente a déjà réussi à se faire engager en «empruntant« les cartes de sa sœur aînée à qui elle ressemblait. Par leurs conversations, les autres masseuses ont rapidement douté de son âge.

    «Deux jours plus tard, on l’expulsait et prévenait sa mère, d’autant plus qu’elle risquait alors de se retrouver avec un souteneur peu recommandable, ajoute Jessica M. Les gens n’imaginent pas à quel point nous sommes stricts, voire impitoyables sur cette question. Les gérants travaillent pour les masseuses et non le contraire, d’autant plus que ces dernières empochent 80% de ce qui sort des poches du client, alors qu’un pimp va réclamer combien selon vous à la fille qu’il exploite?»

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