Le sabreur Farès Arfa avait un plan au Grand Prix de Tunis et les rares fois où il ne l’a pas suivi lui ont coûté la victoire face à l’Espagnol Oscar Fernandez Blanco.
Qualifié d’entrée de jeu au tableau des 64, le Québécois a été limité à un seul duel en Tunisie et l’a perdu au compte de 15-13 le dimanche 12 janvier. Les deux escrimeurs se sont suivis de près tout au long de cet affrontement, mais c’est Blanco qui a eu le dernier mot.
«C’était très serré et dans ce genre de match, tu fais une erreur ou deux et ça peut faire une grosse différence, a partagé Farès Arfa à Sportcom. Tous les points sont importants. […] C’est quelqu’un de très patient et mon plan était d’être plus patient que lui.»
Arfa voulait forcer son adversaire à attaquer le premier pour ensuite répliquer et profiter de ses erreurs.
«Il s’y attendait un peu parce que ça fait partie de mon style, détaille-t-il. Chaque fois que je respectais le plan de match, j’avais le point. Quand il ne réagissait pas, je perdais patience et j’attaquais. C’est là que j’étais mal pris.»
Le Lavallois conclut ainsi le Grand Prix de Tunis au 34e rang et tire des leçons de ce face-à-face. Il compte s’entraîner en conséquence en vue de la Coupe du monde de Plovdiv, en Bulgarie.
«J’ai manqué un peu de discipline dans l’application de mon plan de match, ce sera vraiment à travailler. Je dois me forcer à avoir plus de rigueur pour que ça devienne quasiment une deuxième nature. Je ne peux plus me permettre de quitter le plan de match et faire un peu de fantaisie à gauche et à droite», complète-t-il.
Deux autres sabreurs canadiens étaient en action au Grand Prix de Tunis, soit Olivier Desrosiers et Roman Norris, qui ont fini 40e et 108e. Desrosiers a brillé en ronde des poules en gagnant ses six duels. Une défaite de 15-3 face à Dmitriy Nasonov a mis fin à son parcours au tableau des 64.
De son côté, Norris s’est incliné devant le Japonais Yamon Yoshida au compte de 15-10, après avoir conclu la ronde des poules avec deux victoires et quatre revers. (N.P.)
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