Julien Leclerc, ex-gestionnaire de la Ville de Laval, est toujours en attente de sa sentence depuis qu’il a été reconnu coupable, en octobre dernier, d’avoir agressé sexuellement dans son sommeil une femme rencontrée sur Tinder.
L’homme de 39 ans est toujours en liberté dans l’attente de cette sentence, qui devrait finalement être rendue le 20 mai, au palais de justice de Saint-Jérôme, a statué le Tribunal lors du retour en cours du dossier de Julien Leclerc, le jeudi 23 janvier, au palais de justice de Laval.
Le 4 octobre dernier, Julien Leclerc a été trouvé coupable par le juge Serge Cimon, d’avoir agressé sexuellement une femme qu’il avait rencontrée sur Tinder, pendant qu’elle dormait.
Les faits qui lui sont reprochés sont survenus le 27 octobre 2022, alors qu’il travaillait comme cadre pour la Ville de Laval.
Puisque son couple battait de l’aile, l’homme s’était créé une fausse identité en prétendant sur son profil Tinder être âgé de 39 ans et se nommer Marc.
Un match s’était produit sur l’application, entre lui et une femme de Lanaudière.
Le 27 octobre 2022, ils se sont rencontrés à minuit, au bar Le Balthazar, situé au Centropolis. Julien Leclerc a ensuite invité la femme à le suivre dans son logement de Laval. Il était environ 3h du matin. C’est alors qu’il lui a révélé sa véritable identité.
Après une relation sexuelle consentante, la femme a raconté s’être endormie. C’est alors que l’accusé a tenté de la pénétrer dans son sommeil.
La femme a clairement verbalisé à Julien Leclerc qu’elle refusait d’avoir une relation avec lui. L’homme s’est replacé sur l’autre côté du lit.
Pourtant, après s’être endormie à nouveau, la plaignante s’est fait réveiller une deuxième fois par l’accusé, qui la pénétrait encore dans son sommeil.
Même si l’accusé a prétendu lors du procès que le corps de la femme «parlait pour elle», le juge Serge Cimon a jugé que l’absence de consentement de la plaignante avait été démontrée hors de doute et que l’accusé le savait.
Dans son jugement, il a rappelé que le consentement ne peut être accordé de manière globale et doit être répété pour chaque geste sexuel. Il a aussi indiqué que l’absence de refus ne peut pas être interprété comme un consentement.
Julien Leclerc devrait recevoir sa sentence le 20 mai au palais de justice de Saint-Jérôme.
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