François Legault a confirmé, le jeudi 5 août, que le gouvernement provincial irait de l’avant avec la mise en place du passeport vaccinal proposée au début du mois de juillet.
Cela s’explique par une augmentation du nombre de cas de la COVID-19 dans la province.
«Malheureusement, on prévoit qu’il devrait continuer d’avoir une augmentation des cas dans les prochaines semaines, a mentionné le premier ministre lors d’un point de presse tenu à Montréal. Éventuellement, ce sera une augmentation des hospitalisations et même des décès. On a une responsabilité d’agir.»
M. Legault affirme que cette décision a été prise à la suite de discussions qui ont eu lieu le 4 août en compagnie des dirigeants de l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ). Christian Dubé, ministre de la Santé, devrait présenter toutes les modalités dans les prochains jours.
Sécurité
«Le principe d’arrière le passeport vaccinal, c’est que les personnes qui ont fait l’effort d’aller chercher leurs deux doses doivent être capables de vivre une vie quasi-normale et d’avoir accès à toutes les activités, incluant celles qu’on peut qualifier de non-essentielles», a martelé le premier ministre.
Il a bénéficié du soutien de Justin Trudeau, premier ministre du Canada, qui était aussi présent lors de cette conférence de presse dédiée à une annonce sur des investissements dans les garderies. Ce dernier a d’ailleurs mentionné qu’il envisageait rendre la vaccination contre la COVID-19 obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux, puisqu’il s’agit d’une «question de leadership».
M. Legault a complété son allocution en invitant l’ensemble de la population à poursuivre les efforts de vaccination d’ici la rentrée scolaire qui devrait toujours se faire en présentiel.
En date du jeudi 5 août, 84,2 % des Québécois âgés de 12 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19 selon les données de l’INSPQ. À Laval, ce total pointe plutôt à 82,6 %. 67 % sont quant à eux adéquatement vaccinés.