Élu sous la bannière du ML en novembre 2013, M. Anthian a quitté le parti qu’il jugeait anti-démocratique.
À cet égard, M. Demers a rappelé que le chef du parti est élu par les membres, une particularité «unique dans l’univers politique lavallois», précise-t-il.
Alors que Pierre Anthian lui reproche de boycotter les conseillers de l’opposition officielle et de priver, du coup, certaines organisations de leur talent, le maire a réaffirmé son ouverture à travailler en collégialité avec les élus qui ne sont pas membres de son parti.
M. Demers en veut pour preuve le conseiller indépendant de St-François, Jacques St-Jean, à qui on a entre autres confié la présidence d’un comité politique.
«Il s’implique intensivement dans les travaux du conseil municipal et nous le déléguons parfois comme représentant du maire», a ajouté Marc Demers.
Dans la même foulée, M. Demers a fait valoir que «quiconque souhaite travailler en collégialité dans un esprit constructif trouvera une place pour participer à la gouvernance politique de Laval».
Au sujet de Pierre Anthian, dont il regrette le départ, le chef du Mouvement lavallois le dépeint comme «une personne bien intentionnée, mais qui a une façon très personnelle de défendre ses idées».