La Fédération québécoise de camping et de caravaning (FQCC) a émis un rappel des meilleures pratiques à adopter concernant les feux de camp.
Cette sortie vient en réponse à la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) qui questionnait l’impact des feux de camp sur la santé dans les terrains de camping.
Parmi les recommandations émises, notons l’utilisation de bois sec. La FQCC note que brûler du bois bien sec réduit considérablement la production de fumée. Il est ainsi conseillé d’acheter du bois directement sur le terrain de camping.
Les campeurs devraient aussi privilégier des bûches écologiques qui produisent 30 à 50% moins de fumée et de particules fines. Des allume-feux écologiques sont également mieux que du bois mort trouvé sur place pour allumer un feu de camp.
Évidemment, il est recommandé d’éviter de brûler des matériaux autres que du bois naturel.
Finalement, la FQCC propose aux campeurs d’allumer des feux un soir sur deux pour réduire l’exposition à la fumée. Il est également possible de se joindre à d’autres campeurs pour allumer des feux communs et limiter le nombre total de feux.
Concernant les conditions météorologiques, il est recommandé d’éviter d’allumer des feux par temps très humide, car la fumée tend à rester près du sol.
Responsabilité
Les campeurs souhaitant éviter la fumée des feux de camp sont invités à demander un emplacement plus grand et dans un espace plus aéré lors de leur réservation. Cela permet de minimiser l’exposition à la fumée des feux voisins.
La FQCC rappelle également l’importance de la responsabilité des campeurs dans la prévention des feux de forêt. Il est nécessaire de faire des feux uniquement dans les endroits dédiés et de respecter les indices de danger d’incendie qui sont affichés chaque jour par les terrains de camping.
Les campeurs devraient aussi effectuer une surveillance constante du feu de camp et prendre en charge l’extinction de celui-ci avant de quitter l’emplacement. (N.P.)