Au Québec, comme ailleurs dans le monde, la pandémie aura un impact désastreux sur l’économie. Déjà, les affiches « À louer » et les commerces vacants et placardés se multiplient le long du parcours lorsque vous prenez votre marche de santé. Et si le modèle coopératif était la solution pour sauver nos commerces et nos services, et se les approprier?
Au moment de choisir votre milieu de vie, auriez-vous loué ou acheté votre résidence si vous aviez su qu’il n’y avait pas d’épicerie, de restaurant et de services à proximité?
Et si la région du Grand Montréal s’inspirait des succès de plusieurs petites municipalités québécoises pour conserver les épiceries, quincailleries et certains services de proximité? C’est le modèle coopératif qui a permis d’amasser les fonds nécessaires pour racheter ces entreprises dans les diverses régions de la province.
Au cours des derniers mois, nous avons pu constater les limites du système actuel. La pandémie a clairement mis en évidence l’impuissance des consommateurs, des entrepreneurs et même des gouvernements.
La caractéristique de l’économie sociale, c’est le fait que plusieurs personnes peuvent soutenir un projet en devenant copropriétaires d’une entreprise. Bien souvent, ces services de proximité, entreprises ou commerces reposent sur un individu. Et aujourd’hui, ces individus sont essoufflés.
Nous pouvons rester passifs derrière notre écran et nous insurger contre la lenteur du système, ou nous organiser et faire la différence dans notre milieu. Dans une coopérative, c’est nous, les citoyens, qui nous organisons, qui nous donnons les moyens de répondre à nos propres besoins en nous responsabilisant. Voilà la définition même de l’entrepreneuriat collectif. Pas besoin d’un baccalauréat d’une grande école de commerce; tout le monde peut participer. Certes, cela demande un effort, celui de s’impliquer, de prendre la parole et de se responsabiliser.
Reprendre le pouvoir
Dans la province, pratiquement toute la population est membre d’une coopérative. On n’a qu’à penser à Desjardins, l’une des plus grandes coopératives au monde, ou encore aux quelque 3 000 coopératives et mutuelles québécoises qui œuvrent dans différents secteurs, de l’alimentation jusqu’à l’habitation, en passant par la santé, les services à domicile. Sans oublier les 23 000 membres de la Coopérative funéraire du Grand Montréal.
Le modèle coopératif en est un d’avenir. Il permet de répondre aux besoins d’aujourd’hui et de demain, mais aussi de conférer une pérennité aux entreprises. Dans le contexte actuel, il pourrait aussi assurer la survie et même la renaissance de bon nombre de compagnies en difficulté. En effet, la structure d’affaires traditionnelle est essentiellement basée sur le rendement et les bénéfices. Il n’en va pas de même pour une coopérative qui, elle, vise à répondre aux besoins de ses membres dans l’intérêt collectif, et non pas à générer des excédents. D’ailleurs, des études du ministère de l’Innovation ont maintes fois démontré que le taux de survie d’une coopérative est deux fois plus élevé que celui d’une entreprise traditionnelle.
Et si, en 2021, vous décidiez de vous impliquer et de partager vos idées dans votre coopérative funéraire?
Pour devenir membre : https://www.cfgrandmontreal.com/devenir-membre/