La 19e édition des Journées de la persévérance scolaire avait lieu du 14 au 18 février et pour cette occasion, la Fédération des cégeps a voulu souligner l’importance d’encourager les jeunes de tous les niveaux d’enseignement à persévérer dans leurs études.
Elle croit que tous les acteurs de la société, particulièrement en temps de pandémie, doit mobiliser leurs efforts pour encourager les jeunes à persévérer.
C’est la raison pour laquelle la Fédération salue l’initiative des Journées de la persévérance scolaire.
Bernard Tremblay, président-directeur général de la Fédération des cégeps, met de l’avant qu’il est plus qu’important d’encourager la persévérance à tous les niveaux.
Selon ce qu’il rapporte, 94% des emplois créés entre 2018 et 2028 demanderont au minimum un diplôme du cégep.
En 2028, les personnes diplômées de l’enseignement supérieur occuperont 49% de tous les emplois.
«Les jeunes doivent s’accrocher à leurs études jusqu’au plus haut niveau possible et même continuer à se former de manière continue une fois sur le marché du travail», indique le président-directeur général.
De plus, il spécifie qu’il serait important d’encourager les garçons puisque ces derniers accusent un certain retard à poursuivre leurs études.
Il s’agit des nouvelles exigences dans la plupart des économies, au Québec comme à l’échelle de la planète.
Charte des employeurs pour la persévérance
Dans l’optique d’accorder aux étudiants et aux travailleurs les conditions nécessaires à la réussite de leurs, la Fédération des cégeps s’associe au lancement de la Charte des employeurs pour la persévérance scolaire.
La Table ronde affaires et éducation de la Fédération des chambres de commerce du Québec pour les Journées de la persévérance scolaire a émise ladite charte.
Elle précise que les employeurs l’ayant signé doivent mettre en place les meilleures pratiques pour favoriser la réussite éducative de leurs employés.
Le communiqué de la Fédération affirme que 56,4% de la population étudiante des cégeps occupe un emploi rémunéré durant l’année scolaire.
Parmi cette proportion, près de 21% des étudiants travaillent plus de 20 heures par semaine.
La Fédération déplore la tendance à abandonner un programme pour être embauché dans le même domaine que ce dernier.
Cette action pourrait nuire à la mobilité et l’avancement professionnel de ceux qui abandonnent leur programme puisque ces personnes seront sans diplôme. (J.B.)