La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a annoncé que le personnel syndiqué des centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN entrent en grève générale illimitée dès ce matin.
Celle-ci avait précédemment été votée à hauteur de 92,1 %. Les CPE de ce regroupement syndical n’ont donc pas ouvert leurs portes ce 1er décembre et ils demeureront fermés jusqu’à nouvel ordre.
«Depuis l’annonce de la grève la semaine dernière, les négociations ont malheureusement peu progressé, affirme Stéphanie Vachon, représentante du secteur des CPE à la FSSS–CSN, par voie de communiqué. Le gouvernement a finalement accepté de discuter de plusieurs points qu’il refusait d’aborder auparavant, mais l’écart entre nos positions demeure colossal.»
Même si les deux parties sont proches d’une entente au sujet de la rémunération des éducatrices, plusieurs aspects restent à négocier.
Cela comprend les augmentations salariales des autres titres d’emploi, le respect des ratios d’enfants par éducatrice, le temps de préparation des dossiers de l’enfant et de la gestion de la cuisine, ainsi que la bonification du régime d’assurance collective.
«Le gouvernement ne semble pas saisir toute l’étendue de la colère des travailleuses, soutient Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS–CSN. Plusieurs d’entre elles nous le disent, c’est la négo de la dernière chance. Si le gouvernement continue de refuser d’améliorer considérablement leurs conditions de travail, il y aura d’autres coupes de services par manque de personnel.»
De son côté, Mme Vachon conclut en affirmant que «c’est fort dommage» pour les parents qui doivent vivre avec ces complications et qu’elle les remercie de leur appui qui permet de «mettre de la pression sur le gouvernement pour que le conflit se règle dans les plus brefs délais». (N.P.)
