Tous les syndicats lavallois affiliés à l’APTS, la CSN, la CSD, la CSQ, la FAE, la FIQ, la FTQ, le SFPQ et au SPGQ prendront part aux États généraux du syndicalisme, processus qui s’étendra sur les trois prochaines années.
Cet événement visait une réflexion commune face aux défis qui attendent les travailleuses et les travailleurs pour les prochaines années, avec en trame de fond un climat social, économique et politique en ébullition, notamment en lien avec le projet de loi n°89.
«Nos organisations veulent moderniser leurs approches pour mieux répondre aux attentes variées des travailleuses et travailleurs, ont déclaré conjointement Julie Bossé, Pierre Morin, Jean Lizotte, Lyne Robichaud, Natacha Pelchat, Guillaume Bouvrette et Chantal Morin, porte-paroles de l’événement, par voie de communiqué. Depuis toujours, le syndicalisme est une force de changement. À travers luttes et revendications, nous avons façonné le Québec et obtenu des acquis précieux pour l’ensemble de la société. Aujourd’hui, les défis s’accumulent, mais nos valeurs demeurent solides. Avec cette démarche inédite, nous voulons renforcer notre action collective et bâtir un avenir plus juste et solidaire.»
Thèmes
Les États généraux permettront d’examiner plusieurs questions essentielles liées à l’avenir du syndicalisme québécois.
Ils porteront sur la place du syndicalisme dans la société et son rôle dans l’amélioration du bien-être collectif, ainsi que sur la capacité des syndicats à mobiliser leurs membres et à accroître leur rapport de force.
L’évolution des relations intersyndicales sera également abordée, de même que le modèle québécois en relations de travail ainsi que la représentativité et le sentiment d’appartenance des membres.
Enfin, les discussions porteront sur les façons de lever les obstacles à la participation des groupes historiquement discriminés afin d’assurer une plus grande inclusion au sein du mouvement syndical.
Déroulement
Cette initiative intersyndicale s’étendra sur plus d’un an et demi et comprendra une période de consultation des travailleuses et travailleurs, ainsi que de spécialistes du monde du travail et de la société civile, au cours de 2025 ; un colloque au printemps 2026 pour discuter des résultats des consultations et identifier des pistes de solution, puis un grand événement au début de 2027 pour clore les États généraux et présenter les conclusions de cette démarche collective.
En engageant un dialogue sans précédent, ces neuf organisations syndicales québécoises souhaitent poser les fondations d’un syndicalisme solide, plus inclusif et adapté aux réalités de demain. (C.P./IJL)