Dans le cadre d’un projet pilote, une équipe de policiers est présente à l’école secondaire Saint-Maxime afin de côtoyer les élèves et d’établir avec eux une relation de proximité.
Le rôle des policiers dans l’école consiste à faire de la prévention et sensibilisation, la répression n’ayant pas de place dans l’approche visée.
«Leur présence répond à un besoin en matière de sensibilisation, mais principalement d’un point de vue interrelationnel, d’informer Andrée Primeau, directrice de l’école secondaire Saint-Maxime. Les policiers s’impliquent auprès des élèves, établissant ainsi des liens uniques et privilégiés.»
Ceux-ci abordent des sujets variés avec les jeunes, notamment la cybercriminalité, l’intimidation, la violence amoureuse et autres.
Les policiers tentent également de cerner les problèmes et les préoccupations qui affectent la vie scolaire.
Dans ce sens, ils tenteront de mettre en place des plans d’action ou d’intervention ciblés pour contrer certaines problématiques.
«La confiance mutuelle, l’écoute et le dialogue sont indispensables pour maintenir un sentiment de sécurité réel et durable et il est primordial pour notre service de renforcer la relation de proximité avec les jeunes», affirme Pierre Brochet, directeur du Service de police de Laval.
Ces mêmes policiers informent aussi les élèves et le personnel scolaire sur des sujets traitant du système de justice et de l’application des lois et des règlements.
Répercussions positives
Ce projet a comme objectif de développer et de consolider les interventions entre les policiers et les élèves en accentuant la présence policière dans les milieux scolaires.
Ceci permettra donc de créer des lieux sécuritaires, améliorer la relation avec les élèves et prévenir la violence.
«Ce projet pilote est un exemple concret d’initiative collaborative et concertée visant à lutter contre la violence, souligne Yves Michel Volcy, directeur général du Centre de services scolaire de Laval. Il entraînera assurément des répercussions positives sur l’ensemble des élèves et des membres du personnel.»
La mise en œuvre de ce projet pilote permettrait à tout jeune vivant une situation difficile d’être guidé vers un agent sociocommunautaire pour obtenir un accompagnement.
Ensemble, ils pourront trouver des solutions et les jeunes seront orientés vers les ressources pertinentes.
Le Service de police de Laval affirme que cette collaboration avec le Centre de services scolaire avantagera ceux-ci à agir plus efficacement et de mieux outiller les jeunes.
(J.B.)