Le tiers (30%) des répondants d’un sondage Léger ont observé une croissance des tensions dans les foyers québécois durant la pandémie, soit une estimation de 200 000 familles.
De plus, cette proportion augmente à 40% lorsqu’il y a présence d’enfants.
L’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ) a dévoilé les résultats du sondage en question à l’aube de la Journée internationale des familles.
Réalisée en vue de la Semaine des thérapeutes conjugaux et familiaux, soit du 9 au 15 mai, cette étude présente également sur la perception des professionnels les plus compétents pour résoudre les conflits.
Parmi les 1051 Québécois sondés, 48% des participants n’ont pas souhaité répondre ou n’ont pas été en mesure de nommer un professionnel.
Pour les 52% ayant fourni une réponse, 27% ont mentionné le psychologue, alors que les autres ont suggéré une variété de professionnels.
Toutefois, le seul professionnel formé spécifiquement pour intervenir auprès des couples et familles est le thérapeute conjugal et familial (T.C.F).
Ceux-ci sont titulaires d’une maîtrise ayant exigé 900h de stage et formation pour acquérir de ce titre, en plus de détenir le permis de psychothérapeute.
«Bien qu’ils demeurent encore peu connus de la population, les thérapeutes conjugaux et familiaux sont membres du système professionnel depuis 20 ans, soumis à un code de déontologie et peuvent faire une réelle différence», défend Pierre-Paul Malenfant, travailleur social et président de l’Ordre.
Toutefois, l’Ordre souhaite que les T.C.F. puissent jouer leur plein rôle dans la société.
Ils pourront le faire qu’au moment où il y aura la création du titre d’emploi de thérapeute conjugal et familial dans le réseau de la santé et des services sociaux ainsi que l’ouverture de nouveaux programmes universitaires dans ce domaine.
Semaine des thérapeutes
Pour cette semaine qui met de l’avant la profession sous le thème Incontournables, l’Ordre diffuse une série d’articles sur les différentes facettes de celle-ci.
Les types d’intervention des T.C.F. face à certaines problématiques y seront abordés.
De plus, l’Ordre offrira également à ses membres une programmation d’activité virtuelle.
Ce seront deux conférences portant respectivement sur la résistance au travail thérapeutique et la neurodiversité ainsi qu’un panel de réflexion clinique.
(J.B.)