L’industrie de la construction dévoilait aujourd’hui, à Laval, son plan d’action 2025-2028 pour accélérer l’alternance travail-études.
Ce plan a pour double objectif d’augmenter la main-d’œuvre diplômée sur les chantiers de la province et de favoriser la rétention des talents.
Deux enjeux majeurs auxquels l’industrie est confrontée, a indiqué la présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec (CCQ), Audrey Murray.
«30 % de la main-d’œuvre nous quitte après 5 ans et 70 % de ceux et celles qui se joignent ne sont pas diplômé.e.s. L’alternance travail-études est en ce sens une des solutions porteuses pour inverser ces tendances», a-t-elle fait valoir, chiffrant au passage à 17 000 le nombre de nouveaux travailleurs(euses) que le Québec doit recruter en moyenne par année.

(Photo gracieuseté)
Méthode éprouvée
Depuis la mise en place d’un tel programme en avril 2021, la relève en construction a totalisé pas moins de trois millions d’heures travaillées.
«L’alternance travail-études en construction a fait ses preuves et connaît une croissance importante», a mentionné Mme Murray. Elle en veut pour preuve les quelque 400 nouvelles inscriptions en 2024-2025 qui auraient permis l’ajout de 18 cohortes aux 9 qui ont cours depuis 2023-2024.
Également présent, le ministre du Travail, Jean Boulet, abondait dans le même sens. «En facilitant l’intégration des élèves sur les chantiers et en renforçant leurs compétences dès le début de leur parcours, nous contribuons directement à la rétention des travailleurs et à la vitalité de notre industrie. C’est une initiative structurante qui aura des effets concrets sur le terrain.»
Cibles
D’ici 5 ans, les leaders syndicaux et patronaux de la construction, des milieux de l’éducation et de l’emploi se sont donnés pour cibles l’atteinte de 1000 inscriptions en alternance travail-études par année et l’adhésion à cette formule de 50 % des programmes menant un métier de la construction.
Le plan propose 19 actions se déclinant en 6 mesures regroupées sous ces 3 axes :
- Soutien au déploiement de l’alternance travail-études;
- Promotion et accessibilité;
- Soutien financier.
L’idée est d’attirer davantage d’étudiant.e.s. dans les programmes de formation en construction, de leur permettre de rapidement mettre en pratique leurs apprentissages sur les chantiers et d’augmenter la part de diplômé.e.s s joignant les rangs de l’industrie.
Ce premier Plan d’action pour accélérer l’alternance travail-études dans l’industrie de la construction est appelé à évoluer au fil de son déploiement, de manière à être en adéquation avec les besoins de l’industrie.
«Nous croyons beaucoup aux bienfaits de la formule d’alternance travail-études, a pour sa part déclaré le directeur général du Centre de services scolaire de Laval, Yves Michel Volcy. Depuis son implantation au sein de nos programmes de formation du secteur de la construction, elle présente de nombreux atouts tant pour nos élèves, nos centres de formation que les entreprises qui reçoivent les élèves».
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