Le 27 août en après-midi, la vedette russe était de passage dans un restaurant du Centropolis, à Laval, où avait lieu le dévoilement des chandails à l’effigie du mouvement #faitesladifférence en présence de quelques autres personnalités du monde sportif et artistique.
Cette initiative de l’Association des jeunes bègues du Québec (AJBQ) vise à contrer l’intimidation que subissent les enfants aux prises avec ce problème d’élocution.
«L’idée de cette campagne est née d’une vidéo diffusée cet hiver sur YouTube qui a généré 23 000 visionnements», explique la directrice générale, Chantale Baillargeon.
Le montage vidéo montrait deux jeunes frères, membres de l’association, surpris par l’ex-joueur du Tricolore Steve Bégin, alors qu’il les rejoignait sur la glace de l’aréna Fleury où ils pratiquaient.
Mme Baillargeon et le porte-parole de l’AJBQ à l’origine de cette visite-surprise, le journaliste sportif Simon Bédard, y ont vu un moyen de communication percutant pour sensibiliser la population, éveiller les consciences et faire avancer la cause.
D’ici quelque jours, les chandails identifiés au mot-clic #faitesladifférence seront disponibles sur le site www.ajbq.qc.ca au coût de 25 $.
Un habitué
Le populaire no 27 de la Sainte-Flanelle n’en est pas à sa première sortie en soutien à l’AJBQ.
En septembre 2015, toujours accompagné de sa sœur Anna, Alex Galchenyuk avait participé à une activité de financement au Carrefour Multisports de Laval.
Ce jour-là, deux jeunes soeurs lauréates d’un concours tenu lors d’une thérapie intensive de fluidité avaient eu le privilège de casser la croûte en sa compagnie.
L’athlète aujourd’hui âgé de 22 ans, qui avait également pris part à une partie amicale de hockey balle avec les membres de l’association, s’était prêté à une séance de signatures d’autographe auprès du grand public en plus de faire tirer cinq chandails autographiés.
5 enfants sur 100
Trouble du langage apparaissant le plus souvent entre l’âge de deux et cinq ans, le bégaiement touche environ 5 % des jeunes à un moment ou l’autre au cours de leur enfance, mais le problème persisterait seulement chez 1 % de la population, explique Chantale Baillargeon, dont l’association a vu le jour à Laval en 1993.
Héréditaire, cette difficulté d’élocution est quatre fois plus présente chez les garçons que chez les filles.
Pour en savoir davantage, consultez le site de l’Association des jeunes bègues du Québec.