Chaque année, le 24 janvier, la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante célèbre les nombreuses cultures vivantes du continent africain et des diasporas africaines dans le monde entier, et les promeut comme un levier efficace au service du développement durable, du dialogue et de la paix, fait savoir l’Unesco sur son site Internet.
En tant que source riche du patrimoine mondial commun, la promotion de la culture africaine et afro-descendante est indispensable pour le développement du continent et pour l’humanité en général, apprend-t-on également.
«L’UNESCO a proclamé, à l’occasion de sa 40e session de la Conférence générale en 2019, le 24 janvier Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante. Cette date coïncide avec l’adoption de la Charte de la renaissance culturelle africaine, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine en 2006. La célébration de cette journée se propose aussi de promouvoir la plus vaste ratification et mise en œuvre de cette Charte par les États africains, renforçant ainsi le rôle de la culture dans la promotion de la paix sur le continent», ajoute l’organisme sur son site Web.
«C’est une bonne chose, au moins on reconnaît la culture des afro-descendants», de confier Michel Josfère, directeur du Centre communautaire Coumbite de Laval (CCCL), en commentant l’événement.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a également fait une déclaration pour l’occasion, affirmant notamment que «les personnes afro-descendantes ont façonné tous les aspects de la vie au Canada, contribuant à notre tissu politique, économique, scientifique et social. Dans le domaine des sciences, elles ont apporté des contributions importantes qui ont changé notre compréhension du monde. Dans le domaine des arts, elles ont puisé dans leurs racines pour créer de la musique, écrire de la poésie et raconter des histoires. Et dans le domaine politique, les membres des communautés noires et afro-descendantes sont des leaders dans la promotion des droits de la personne, de l’équité et de la justice.» (É.B./IJL)