En ligne depuis le 31 mai, la consultation publique entourant le projet de reconstruction du pont de l’autoroute 15 reliant Laval à Boisbriand se poursuivra jusqu’au lundi 20 juin.
Autant pour la conception générale du nouveau pont Gédéon-Ouimet que pour les enjeux liés à la mobilité et l’environnement, le ministère des Transports souhaite connaître l’opinion, les attentes et les préoccupations des citoyens à l’égard de cet important projet en cours de planification. Les Lavallois sont ainsi invités à se rendre sur le site consultation.quebec.ca pour d’abord prendre connaissance du projet à l’étude avant de répondre au questionnaire en ligne.
Conception
En remplacement du pont construit en 1958 et en fin de vie utile, le nouveau lien sera composé de deux structures indépendantes comprenant chacune quatre voies par direction, dont une réservée au transport collectif, et des accotements de trois mètres de chaque côté. Également, une piste polyvalente bidirectionnelle est incluse au projet afin de favoriser les déplacements des cyclistes et piétons. Le pont actuel n’offre que six voies sans accotement.
Pour accueillir la nouvelle structure, la zone de réfection et d’élargissement de la chaussée s’étendra sur 2,5 kilomètres, incluant le pont qui surplombera la rivière des Mille îles sur un kilomètre. Du côté de Laval, l’emprise en rive courra jusqu’au boulevard Sainte-Rose sur une distance d’un kilomètre.
«À ce stade-ci, il est prévu de procéder à des acquisitions temporaires de parcelles de terrain aux approches du pont lors de la réalisation des travaux», indique le Ministère.
Environnement
Par ailleurs, le MTQ rappelle qu’«une grande biodiversité fréquente la zone d’étude du projet [dont] plusieurs espèces sont désignées vulnérables ou menacées».
Il en donne pour preuve un habitat pour le rat musqué et les sites de reproduction pour les poissons, les tortues, les couleuvres et les oiseaux qui voisinent avec le refuge faunique du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles, cette aire protégée située dans l’emprise du projet.
À cet égard, les autorités ministérielles procèdent à divers inventaires biologiques et aquatiques et poursuivent les études d’impact sur l’environnement en prévision du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).
Le Ministère s’engage «à mettre en place toutes les mesures requises pour limiter les répercussions sur les milieux naturels».
Quant à la nature précise des interventions, elles seront rendues publiques au terme de la planification en même temps que les entraves, l’échéancier et les coûts du projet.