Vingt-quatre heures avant que les directeurs du Service de police et de la santé publique du CISSS ne s’adressent aux Lavallois, le maire Marc Demers avait préparé le terrain en insistant sur l’importance de respecter les consignes émises par le gouvernement Legault si l’on veut venir à bout de la pandémie de coronavirus.
Sur sa page Facebook, le 2 avril, il invitait notamment les Lavallois à non seulement maintenir une distance de deux mètres avec les autres, mais à éviter de sortir de la maison si ce n’est pas nécessaire.
Prêchant par l’exemple, M. Demers a pris le virage du télétravail, lui qui limite au minimum ses déplacements depuis le décret de l’état d’urgence sanitaire, le 15 mars dernier.
À preuve, les trois dernières séances hebdomadaires du comité exécutif, les 18, 25 mars et 1er avril, ont été tenues en visioconférence.
«On fait tout ce qu’on peut pour respecter les directives, indique la porte-parole du cabinet du maire, Valérie Sauvé.
Quand il le faut, le maire se déplace à l’hôtel de ville le temps de tourner une vidéo pour adresser un message aux citoyens. Le salon des communications a d’ailleurs été aménagé en conséquence.
Et si jamais un événement majeur devait survenir, c’est à un point de presse virtuel que les médias seraient convoqués, soutient Mme Sauvé, faisant valoir l’exiguïté de la salle des communications comme un empêchement à la distanciation physique décrétée par les autorités sanitaires.
Enfin, elle précise que les membres de l’entourage du maire comme les hauts fonctionnaires de la Municipalité sont «tous branchés» et que M. Demers suit évidemment de près la situation de pandémie reliée au coronavirus via la cellule de crise placée sous la coordination du directeur de la sécurité civile et du Service de police de Laval, Pierre Brochet.