Dans sa décision, la Régie indique que de la vente de cocaïne a été observée en lien avec des groupes criminalisés, particulièrement des individus du groupe Black Evils faisant partie de la famille des Hells Angels. Dans le portrait que la Sûreté du Québec a dressé du propriétaire du bâtiment, celui-ci est un sympathisant des motards, ayant déjà été membre des Devils Warriors et Dark Souls.
La Régie rappelle que lors d’une intervention, le 16 mars 2015, la Police de Laval avait procédé à une première intervention et saisit 1200 $ en argent comptant, ainsi que 35 sachets de cocaïne, 3 de cannabis et 17 comprimés de méthamphétamine.
Le 3 juin 2015, une frappe d’envergure était déployée, cette fois, pour mettre fin à la vente et consommation de stupéfiants sur les lieux. Durant les 3 perquisitions visant 3 individus, 2 résidences et le débit de boisson, on avait trouvé dans ce dernier un total de 130 875 $, environ 66 comprimés de drogue synthétique, des items de comptabilité et plus de 46 sachets de stupéfiants.
De 2001 à 2013, des visites policières ont aussi permis d’observer la présence de bouteilles d’alcool et d’appareil d’amusement (baby-foot) sans timbre de droit ou vignette, sans compter des plaintes pour le bruit.
Quant à la titulaire du permis du bar, qui était rarement sur les lieux et une connaissance d’enfance du propriétaire du condominium commercial, elle avait été convoquée une première fois le 13 avril 2016 par la RACJ afin de témoigner sur les allégations des enquêteurs. Une audience avait été tenue à l’automne au palais de justice de Montréal.
«Les infractions commises au cours de l’exploitation du permis ne semblent pas avoir sensibilisé la propriétaire du bar à l’importance de respecter les lois et règlements auxquels elle est assujettie et mettre en place des mesures efficaces et sérieuses pour empêcher toute infraction», fait, entre autres, savoir la Régie dans sa décision.
Notons que le titulaire du permis exploitait l’établissement depuis 2001.
La première information reçue du public par les policiers remontait à octobre 2014, une enquête étant amorcée au début janvier 2015. Déjà à la fin du mois, des méthodes d’investigation démontraient la présence de sachets ornés d’un trèfle et contenant de la cocaïne dans les toilettes.
Intervention finale
Multipliant les efforts depuis 2016 en raison de nombreux manquements à la licence du bar L’Ostid, les enquêteurs de la Police de Laval auront finalement réussi à fermer le débit de boisson en fin d’après-midi, le 12 janvier.
Alors qu’une seule employée se trouvait au 297, boulevard Curé-Labelle, une dizaine de policiers ont mené une perquisition, saisissant une centaine de bouteilles d’alcool fort et une cinquantaine de caisses de 24 de bière.
Le 9 janvier, la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ) a révoqué la licence du bar bien connu de Sainte-Rose. Ces six prochains mois, cette adresse ne pourra disposer d’un permis de vente d’alcool. Pour leur part, les propriétaires du bar et du bâtiment ne pourront pas opérer de commerce du genre durant un an.
Dans sa décision, la Régie indique que de la vente de cocaïne a été observée en lien avec des groupes criminalisés, particulièrement des individus du groupe Black Evils faisant partie de la famille des Hells Angels. Dans le portrait que la Sûreté du Québec a dressé du propriétaire du bâtiment, celui-ci est un sympathisant des motards, ayant déjà été membre des Devils Warriors et Dark Souls.
La Régie rappelle que lors d’une intervention, le 16 mars 2015, la Police de Laval avait procédé à une première intervention et saisit 1200 $ en argent comptant, ainsi que 35 sachets de cocaïne, 3 de cannabis et 17 comprimés de méthamphétamine.
Le 3 juin 2015, une frappe d’envergure était déployée, cette fois, pour mettre fin à la vente et consommation de stupéfiants sur les lieux. Durant les 3 perquisitions visant 3 individus, 2 résidences et le débit de boisson, on avait trouvé dans ce dernier un total de 130 875 $, environ 66 comprimés de drogue synthétique, des items de comptabilité et plus de 46 sachets de stupéfiants.
De 2001 à 2013, des visites policières ont aussi permis d’observer la présence de bouteilles d’alcool et d’appareil d’amusement (baby-foot) sans timbre de droit ou vignette, sans compter des plaintes pour le bruit.
Quant à la titulaire du permis du bar, qui était rarement sur les lieux et une connaissance d’enfance du propriétaire du condominium commercial, elle avait été convoquée une première fois le 13 avril 2016 par la RACJ afin de témoigner sur les allégations des enquêteurs. Une audience avait été tenue à l’automne au palais de justice de Montréal.
«Les infractions commises au cours de l’exploitation du permis ne semblent pas avoir sensibilisé la propriétaire du bar à l’importance de respecter les lois et règlements auxquels elle est assujettie et mettre en place des mesures efficaces et sérieuses pour empêcher toute infraction», fait, entre autres, savoir la Régie dans sa décision.
Notons que le titulaire du permis exploitait l’établissement depuis 2001.
La première information reçue du public par les policiers remontait à octobre 2014, une enquête étant amorcée au début janvier 2015. Déjà à la fin du mois, des méthodes d’investigation démontraient la présence de sachets ornés d’un trèfle et contenant de la cocaïne dans les toilettes.
Intervention finale
Multipliant les efforts depuis 2016 en raison de nombreux manquements à la licence du bar L’Ostid, les enquêteurs de la Police de Laval auront finalement réussi à fermer le débit de boisson en fin d’après-midi, le 12 janvier.
Alors qu’une seule employée se trouvait au 297, boulevard Curé-Labelle, une dizaine de policiers ont mené une perquisition, saisissant une centaine de bouteilles d’alcool fort et une cinquantaine de caisses de 24 de bière.
Le 9 janvier, la Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ) a révoqué la licence du bar bien connu de Sainte-Rose. Ces six prochains mois, cette adresse ne pourra disposer d’un permis de vente d’alcool. Pour leur part, les propriétaires du bar et du bâtiment ne pourront pas opérer de commerce du genre durant un an.