Le 20 mars, la jeune sensation de l’heure sur les ondes, étudiant au Laurier Senior High School, a franchi avec succès son premier Direct du concours La Voix, interprétant That’s Life, un succès de son idole préférée Frank Sinatra.
Markos Gonzalez s’étonne d’autant plus de son exploit qu’il venait de contracter un sérieux mal de gorge la veille de sa performance. L’adolescent connaît désormais tous les médicaments à avaler pour éviter le désastre. «J’ai aussi passé mon temps à me gargariser avec de l’eau salée», ajoute-t-il en rigolant au bout du fil.
Pont entre générations
Depuis qu’Éric Lapointe s’est retourné le premier aux auditions à l’aveugle, le résident de Fabreville fait revivre les vieux classiques du jazz vocal américain de l’après-guerre.
«Cette pièce, That’s Life», demeure la définition la plus complète du crooner, raconte l’admirateur des Bobby Darin, Dean Martin, Bing Crosby et Paul Anka. J’ai toujours adoré ce style. On l’entend peu à la radio et j’aime faire renouer le public avec ces chansons.»
Parcours inusité
Si le père de Markos l’a initié à cette passion pour la musique, à force d’écouter la radio et la chaîne stéréo, c’est sa mère qui l’a inscrit aux auditions de La Voix au printemps 2015, bien qu’il n’avait que 14 ans. Le jour même de son anniversaire, le 24 août, il apprenait qu’il avait franchi cette première étape.
«J’ai chanté la même pièce Mack the Knife, et dès qu’Éric Lapointe m’a parlé, disant qu’il aimait Elvis Presley et ces standards des années 1950 et 1960, j’ai senti qu’il était le coach correspondant le plus à la musique que j’aime. Depuis, j’ai découvert un être très gentil, attentionné et qui n’hésite pas à me faire retravailler les détails qu’il ne trouve pas assez précis.»
Tout en appréciant la camaraderie régnant sur le plateau du concours, Markos Gonzalez souhaite désormais explorer plus en profondeur le métier de chanteur et musicien. Mais si jamais cette aspiration ne devait pas aboutir, il compte se rabattre sur son autre passion: le cinéma.
«Devenir réalisateur de films, c’est mon plan B, lance-t-il joyeusement. J’apprécie notamment le travail de Quentin Tarantino et Martin Scorcese. J’aime les trucs un peu weirds!»