Selon les plans de l’administration Demers, on préserverait une aire de 216 hectares de ce grand milieu naturel, dont on favoriserait la mise en valeur, tout en vouant au développement les terrains en friche et à faible valeur écologique.
La portion ouest du secteur verrait ainsi pousser 2 projets domiciliaires qui, à terme, totaliseraient 1300 propriétés. Parallèlement, la Ville prévoit y parachever le réseau routier local, favoriser l’implantation de petits pôles de services à distance de marche et développer un réseau de transport actif.
TOD
Dans un mémoire rendu public le 26 novembre, le CRE soutient que le projet de règlement soumis à la consultation publique, la semaine dernière, «ne correspond pas et ne respecte pas les critères d’un développement TOD».
Essentiellement, le Transit Oriented Development (TOD) est un concept d’aménagement qui priorise le développement de noyaux urbains et la densification de l’habitat autour de pôles de transport en commun.
«Le principal critère est la proximité (moins de 600 mètres) d’un noyau de services et de commerces et d’une station (gare, métro, terminus d’autobus) de transport collectif», précise le CRE par voie de communiqué.
L’objectif recherché est de réduire de façon significative la dépendance à l’automobile et la pression sur les infrastructures routières.
Recommandations
Or, d’ici à ce que la Ville amende son règlement de zonage, qui affecterait une grande superficie du bois de l’Équerre, le Conseil régional de l’environnement lui soumet une vingtaine de recommandations.
Parmi celles-ci, on suggère de compléter d’abord et avant tout l’acquisition des 216 hectares de milieux naturels et d’y confirmer un statut de conservation.
On demande également à l’administration municipale de produire un plan concept d’aménagement et de conservation pour le bois de l’Équerre et de développer des transports collectifs et actifs efficaces et sécuritaires le long des axes existants.