«M. Fleury a d’ailleurs été un acteur important dans la mise en place de la démarche entreprise au cours des dernières années afin d’implanter une nouvelle culture des services rendus aux citoyens et nous sommes assurés qu’il poursuivra ce changement dans l’entreprise municipale lavalloise», a commenté le maire de Laval, Gilles Vaillancourt.
Incidemment, jusqu’à sa nomination entérinée par le Conseil de ville, le 17 octobre dernier, Richard Fleury occupait le poste d’adjoint au directeur général. Dans l’exercice de ces fonctions, il était notamment chargé de la coordination de divers dossiers reliés à l’aménagement et au développement du territoire en plus de siéger au conseil d’administration de la Cité du savoir.
Carrière à la Ville
En confiant à Richard Fleury le plus haut poste de la fonction publique lavalloise, la Ville a cette fois privilégié un employé de longue date. À preuve, le nouveau D.G. célébrera ses 30 ans de service dans quelque mois d’ici.
«Notre choix s’est porté sur une personne qui, tout au cours de sa carrière à la Ville, a démontré du dévouement et un professionnalisme hors du commun», soutient toujours le maire Vaillancourt.
Détenteur d’une maîtrise en urbanisme de l’Université de Montréal, Richard Fleury avait débuté à Ville Laval en 1979 à titre de conseiller professionnel au sein du Service de l’urbanisme. Promu chef de la Division planification, développement et programmes en 1988, il accédait, 12 ans plus tard, au poste d’assistant-directeur du Service de l’urbanisme, dont il devient directeur l’année suivante, en 2001.
Coauteur du Schéma d’aménagement de la MRC de Laval, Richard Fleury assure qu’il n’a jamais eu de visées sur le poste de directeur général de la Ville et que sa nomination, en 2006, au poste d’adjoint à Gaétan Turbide ne s’est jamais inscrite dans un plan de carrière. C’est le fruit d’un «concours de circonstances», dit-il, «tout s’est passé si vite».
Par contre, la transition devrait se faire sans coup férir, compte tenu du travail «en collégialité qu’avait instauré Gaétan Turbide au sein de la direction générale», ce qui permettait aux directeurs adjoints d’être toujours bien au fait des «principaux enjeux sur la table, tous les lundis matin».