Selon le département de police de Sainte-Thérèse-de-Blainville, qui est en charge du dossier, c’est vers 19h10 que plusieurs appels de citoyens ont été logés au 9-1-1, concernant un avion en détresse sur la rivière des Mille Îles.
Selon Denis Deroy, du Bureau de la sécurité des transports du Canada, une panne serait à l’origine de l’événement, qui s’est produit quelques instants à peine après que l’avion ait décollé de la Marina Venise, à Sainte-Rose.
L’appareil est alors tombé directement dans la rivière, tout près du pont Marius-Dufresne.
Les occupants, Michel et Marc-André Séjourné, deux hommes de Rosemère, ont rapidement été sortis des eaux et transportés à l’hôpital, pour soigner des blessures très mineures.
Appareil récent 2C’est le père, Michel Séjourné, qui pilotait l’appareil familial, acheté en mai 2007 et construit en 2006. En vingt-huit ans de vol, c’est la première fois qu’un tel incident lui arrive, nous confiait-il vendredi matin, remis de ses émotions.
Michel Séjourné explique que peu de temps après le décollage, à une hauteur de 800 pieds environ, le moteur de l’hydravion s’est arrêté sans raison. L’appareil venait de décoller de la marina Venise et se dirigeait vers l’ouest, pour une ballade autour du Lac des Deux-Montagnes. Le pilote a rapidement jugé que l’endroit le plus approprié pour se poser, il venait juste de le dépasser, soit la partie de la rivière juste à l’ouest du pont de la 117 entre Rosemère et Sainte-Rose.
Mais ne pouvant ralentir suffisamment sa vitesse, les flotteurs de l’hydravion ont cédé lors du choc de l’amerrissage. L’hydravion a piqué du nez et s’est enfoncé doucement dans la rivière. Père et fils ont attendu qu’il y ait assez d’eau dans la cabine pour diminuer la pression sur les portières et sont sortis. L’un a été repêché par une embarcation de pêcheurs, l’autre par le bateau du service de la Sécurité incendie de Rosemère-Lorraine.
Michel et Marc-André Séjourné ont été conduits à l’hôpital Saint-Eustache, où l’on a soigné les égratignures au front du père et les blessures à la main du fils.
La Régie de police Thérèse-De Blainville a établi qu’il n’y avait pas de cause criminelle à l’accident et la scène a été protégée, puis confiée au Bureau de la sécurité des transports du Canada, qui s’affairait vendredi à récupérer l’appareil, pour ensuite l’examiner et tenter d’identifier la cause de la défaillance mécanique de cet hydravion, qui n’avait que très peu d’heures de vol.
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