Mis à jour le 10 novembre 2025 à 10h15
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Imaginez : vous êtes lové dans votre divan du Plateau-Mont-Royal, un poutine Netflix en main, quand soudain… scritch-scritch. Ce n’est pas le vent contre les fenêtres centenaires de votre immeuble, mais une petite bestiole poilue qui squatte votre garde-manger. Bienvenue dans l’enfer des souris, Montréal ! En 2025, ces rongeurs ninja ne se contentent plus de cameo dans nos cauchemars ; ils envahissent nos lofts, nos triplex et même nos cafés branchés. Et devinez quoi ? La Ville croule sous les appels, les exterminateurs sont en mode urgence, et le réchauffement climatique joue les complices. Prêts à plonger dans ce thriller urbain ? On vous prévient : ça gratte, ça pue, et c’est plus addictif qu’une série HBO.
Une Explosion de Signalements : +800 % dans Certains Quartiers !
Laissez tomber les stats ennuyeuses : parlons chiffres qui font friser les moustaches. Selon les exterminateurs comme Réjean Lessard de ABPE Extermination, les appels ont grimpé de jusqu’à 800 % dans des foyers comme le Plateau, Hochelaga-Maisonneuve, Côte-des-Neiges, Saint-Henri et Montréal-Nord au cours des 18 derniers mois. La Ville de Montréal reçoit plus de 10 000 appels par année pour nuisibles, un tiers pour les rongeurs seulement – et ça augmente de 30-40 % depuis 2023. Pourquoi maintenant ? Parce que l’automne 2025 sera aussi chaleureux qu’un latte au sirop d’érable, et ces souris, elles, n’ont pas eu le mémo sur l’hibernation.
La période sensible ? De fin août à février, cinq mois d’horreur. Jadis un blip saisonnier, c’est désormais une saga hivernale étendue, alimentée par des hivers plus humides et des bâtiments anciens qui sont comme du gruyère. « Pour chaque souris que vous apercevez, il y en a 7 à 10 de cachées », lâche Bill Dowd de Skedaddle Wildlife – un ratio qui ferait d’un condo une maison hantée.
Pourquoi Montréal est le Disneyland des Souris ?
Ces bibittes ne s’installent pas à Montréal par hasard. Notre urbanisme serré, nos triplex décrépits, nos ruelles poubelles-friendly, c’est leur buffet à volonté. Fissures structurelles ? Check. Poubelles sales à Hochelaga ? Check twice. Sous-sols humides et gaines techniques non étanches ? C’est l’autoroute de leurs raves.
Saupoudrez d’un peu de changements climatiques : des hivers doux qui écourtent leur « sieste » et prolongent leur fiesta, et hop – prolifération assurée. Des recherches canadiennes révèlent même un renversement des populations de souris dans des réserves comme celle de McGill, juste à côté, en raison des températures plus chaudes.
Et leur bio ? Une femelle fait jusqu’à 10 portées par an, 5-6 souriceaux à chaque fois – une armée en pyjama en quelques mois. Espérance de vie en ville : 9-12 mois, mais avec ce taux de reproduction, qui s’en soucie ? Conséquence : une infestation non maîtrisée, et c’est la panique dans vos placards à épices.
Santé en Péril : Pas Juste des Nibblers Mignons
Mickey, c’est de la gnognotte : ces souris-là sont des armes biologiques sur pattes. Leurs crottes et pipis répandent la leptospirose (bactérie qui vous met au lit), la salmonellose (bye-bye, votre souper de lasagne) et même l’hantavirus dans les cas extrêmes. À Santé Publique Montréal, on observe que 9 % des foyers ont eu des rongeurs l’an dernier – et ce sont les locataires à faible revenu qui en souffrent le plus. Allergènes dans les excréments ? Ils exacerbent l’asthme et les rhinites, en particulier chez les enfants et les personnes âgées. Pensez-y : une épidémie de toux dans un CHSLD du centre-ville, des souris qui squattent les cuisines – c’est pas un roman, c’est un rapport secret du gouvernement qui l’a dévoilé en septembre 2025.
Pire : grignotez vos fils électriques, et hop – risque d’incendie. Ou empoisonnez la bouffe d’un immeuble à appartements : inspections sanitaires, fermetures, factures salées.
« C’est pas juste dégueulasse, c’est dangereux »
Bonne nouvelle, Montréal : on n’est plus en 1999 avec nos tapettes rouillées. Les méthodes 2025 ? Un mix high-tech et green. Pièges mécaniques (capture vivante ou mortelle) et rodenticides ciblés restent la base, mais avec des protocoles anti-intoxication secondaires pour protéger les chats du quartier. Montée en force des ultrasons répulsifs à large spectre, huiles essentielles (menthe poivrée pour un effet « eau de Cologne anti-souris »), et même intro de prédateurs naturels dans les parcs urbains.
Le hit du moment : l’IPM (Integrated Pest Management), une approche tout-en-un qui combine physique (sceller les trous), chimique light et prévention. On passe de la guerre chimique à la stratégie intelligente. Et pour les écoles ? Les budgets extermination ont bondi de 24 % en 2024, grâce à des bans sur les poisons extérieurs depuis 2022.
Prévention : Votre Armure Anti-Grignotage
Pas envie de cohabiter avec une colonie ? Agissez comme un pro. Scellez fissures et trous avec mousses expansives, grillages anti-mastication et scellants béton – les souris passent par des gaps de 6 mm, hein ! Nourriture ? Contenants métal ou verre, zéro miettes sur le comptoir. Poubelles ? Couvercles verrouillés, sorties régulières hors du bâtiment. Nettoyage hardcore des sous-sols et cuisines, et ventilos performants pour assécher l’humidité – adieu, spa pour rongeurs.
La Ville pousse des campagnes pour locataires et proprio : collaborez, inspectez, signalez. « L’hygiène collective, c’est la clé », clame un rapport municipal. Et pour le climat ? Moins de déchets dehors, plus de faucons pèlerins sur les ponts – nature vs. bestioles, round 1.
Le Verdict : Ne Laissez Pas les Souris Gagner la Bataille de Montréal
En 2025, les souris ne sont pas juste un running gag montréalais ; c’est un wake-up call sur notre ville dense, sale et en mutation climatique. Mais avec des spécialistes exterminateurs de souris à Montréal et un peu de vigilance, on reprend le contrôle. Signe d’alerte ? Bruits nocturnes, crottes comme du riz noir, ou câbles mâchouillés – appelez les pros avant que ça empire.
| Catégorie | Données clés 2025 | Conseil choc |
| Explosion des infestations | +30 à 40 % de signalements depuis 2023 10 000+ appels/an à la Ville (⅓ pour rongeurs) Jusqu’à +800 % dans le Plateau, Hochelaga, Montréal-Nord | Une souris vue = 7 à 10 cachées |
| Période critique | Août à février (5 mois d’activité intense) Hivers doux = moins d’hibernation | Ne relâchez jamais la vigilance en automne |
| Facteurs locaux | Bâtiments anciens fissurés Poubelles mal gérées Sous-sols humides + gaines techniques | Scellez tout trou > 6 mm avec grillage + scellant |
| Reproduction express | 10 portées/an 5-6 souriceaux/portée Infestation exponentielle en 2 mois | Agissez dès le 1er signe |
| Risques santé | Leptospirose, salmonellose, hantavirus Allergènes → asthme aggravé Contamination alimentaire | Protégez enfants & aînés en priorité |
| Méthodes d’extermination | IPM (physique + chimique light + prévention) Ultrasons, huiles essentielles (menthe, eucalyptus) Pièges sans poison (éco) | Préférez exterminateurs certifiés IPM |
| Prévention béton |
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Zéro miette = zéro souris |
| Changements climatiques | Hivers plus doux → activité prolongée Moins d’hibernation, plus de reproduction | Adaptez vos habitudes toute l’année |
| Que faire ? | Signes : crottes noires, bruits nuit, câbles rongés Appelez pros | Ne jamais utiliser de poison en intérieur sans pro |



