Mis à jour le 18 septembre 2025 à 15h47
Le 14e Tour de Rein Éric Chandonnet, qui aura lieu le samedi 27 septembre, sera celui de tous les records.
Déjà 125 cyclistes ont confirmé leur participation à cette sortie vélo de 75 kilomètres dont l’objectif est d’amasser des fonds pour la Fondation canadienne du rein. Il s’agit du plus haut tôt de participation de l’histoire de l’événement.
L’objectif initial d’amasser 35 000$ a également déjà été atteint. En date du jeudi 18 septembre, 36 032,22$ ont été récoltés.
«C’est comme une année charnière pour le Tour, affirme son créateur Éric Chandonnet. J’ai beaucoup de partenaires et collaborateurs. L’équipe est dynamique et dévouée semaine après semaine. La communauté lavalloise d’affaires a aussi été très sensible à la cause.»
Le départ aura lieu au parc Bernard-Landry. Les cyclistes se dirigeront ensuite vers l’est de l’île Jésus afin d’entamer une boucle le long des rives qui les ramènera au point initial.
Histoire
Le résident de Sainte-Rose a lancé cet événement, puisqu’il a lui-même été touché par la maladie il y a quelques années. En 2010, il a reçu un diagnostic de grave insuffisance rénale, une nouvelle qui a chamboulé sa vie, mais aussi celle de ses proches.
«Ç’a été très exigeant, avouait-il lors d’une entrevue avec le Courrier Laval en 2022. J’avais la mèche super courte pour gérer mes produits, les commandes de médicaments, les dialyses, en plus d’avoir deux enfants en bas âge et de coacher au hockey en même temps. Une maladie comme ça, on ne l’offre pas, on l’impose à sa famille.»
À l’époque, il a reçu une proposition de la part de Frédéric Côté, un autre père s’impliquant dans le hockey mineur, qui lui offrait l’un de ses reins.
«J’ai refusé, mentionnait-il. Je ne voulais pas le mettre à risque en ne sachant pas si ça allait bien tourner ou non. Il avait huit enfants et sa conjointe était enceinte du neuvième.»
En 2013, sa situation ne s’améliorait pas et il était toujours dans l’attente d’une greffe. Il a finalement accepté la proposition de M. Côté et a reçu son rein en septembre.
«Je suis hyper reconnaissant, affirmait M. Chandonnet. Nous n’étions pas si proches auparavant, mais il est devenu un grand ami. C’est lui le héros dans cette histoire et je fais très attention à ce don.»
Comme le Tour a été créé en 2012 et que l’édition 2013 a eu lieu en juin, on comprend que le fondateur de l’événement l’a complété à deux reprises alors qu’il était encore sous dialyse. Il utilise cette épreuve comme motivation encore aujourd’hui.
«Je motive les cyclistes en leur disant que le temps approximatif du Tour équivaut à une séance où une personne se fait dialyser, décrivait-il en 2022. C’est aussi environ le temps que dure l’opération pour greffer une personne. Je les fais réfléchir à ce niveau.»
Lancer la discussion
Les sommes amassées cette année permettront de franchir le plateau des 300 000$ remis à la Fondation canadienne du rein depuis la création de ce tour cycliste.
Bien qu’il soit fier de ce chiffre, Éric Chandonnet affirme que le plus important à ses yeux est de se servir de cette plateforme pour faire parler du don d’organes.
«En signant notre carte [de don d’organes], nous pouvons aider jusqu’à huit personnes le jour où nous allons malheureusement décéder, rappelle-t-il. Le meilleur scénario, c’est d’obtenir un don vivant, comme c’est le cas pour moi. Ça permet de donner une vie à quelqu’un d’autre et à sa famille.»
Les dons remis pour la recherche sur la maladie contribuent également à améliorer les soins offerts et les chances de prolonger la durée de vie de l’organe greffé.
Par ailleurs, Éric Chandonnet, qui célébrera les 12 ans de sa greffe dans quelques jours, avoue qu’il aimerait éventuellement bonifier sa sortie vélo avec l’ajout d’un événement pour promouvoir la cause qui serait tenu la même journée.
Les personnes intéressées peuvent encore faire des dons au kidney.akaraisin.com/ui/Tourderein2025.
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