Mis à jour le 27 août 2025 à 14h23
Un peu plus de deux ans après son lancement, le projet Laval alliée contre les violences sexuelles a entamé son étude sectorielle, mais peine à collecter des données issues du milieu sportif.
Après avoir recensé les organismes qui œuvrent en violence sexuelle dans la région, l’équipe s’est attaquée à l’étude sectorielle dans l’objectif de la compléter d’ici la fin de l’année 2025. Dans ce document figureront des recommandations qui pourront être intégrées dans les actions futures des secteurs concernés.
Trois domaines d’activités jugés prioritaires ont été ciblés par l’étude: l’éducation, le sport et le milieu communautaire. Ceux-ci ont été sélectionnés en raison de leur fréquentation par un public plus jeune.
Pour réaliser cette analyse, Laval alliée contre les violences sexuelles s’intéresse aux besoins organisationnels de la région de Laval.
«Ce qu’on veut voir en fait, c’est de quoi est-ce que les acteurs clés de ces secteurs auraient besoin pour mieux prévenir, mieux intervenir en matière de violence sexuelle dans leur organisation ou dans leur secteur d’activités», précise Lauriane Dufour, chargée de projet.
Au niveau de l’enseignement, comme la littérature est vaste, la collecte de données s’est faite directement à partir des écrits existants.
Le milieu communautaire a été scindé en deux: les organisations qui offrent des services en matière de violence sexuelle et les autres. Des entrevues individuelles ainsi qu’un groupe de discussion ont été menés auprès du premier groupe, tandis que le second groupe a fait l’objet d’un questionnaire.
Les personnes interrogées sont des travailleurs ou travailleuses œuvrant à Laval ou dans une organisation qui dessert le territoire.
Des analyses sont en cours pour les deux secteurs ci-haut, mais l’équipe rencontre des difficultés en ce qui concerne le sport.
Sport
Malgré le nombre élevé d’équipes sportives et d’entraîneurs à Laval, le projet peine à trouver des volontaires pour participer à sa collecte de données.
Sans vouloir s’avancer avant l’analyse des résultats de l’étude, Lauriane Dufour se questionne quant aux raisons derrière cet obstacle.
«Est-ce que c’est par un manque d’intérêt? Un manque de connaissances en violence sexuelle? C’est possible, pense tout haut la chargée de projet. Est-ce que ce n’est pas la priorité? On est aussi dans une période où il y beaucoup de tournois, de compétitions… les entraineurs sont occupés. Il y a certains entraineurs qui sont bénévoles. Il y a plein de facteurs.»
Le délai initialement fixé étant dépassé, le regroupement lance un appel à tous afin de recruter des entraineurs âgés de 18 ans et plus travaillant en territoire lavallois qui ne sont pas liés à un établissement scolaire.
Une compensation financière de 25$ en carte-cadeau sera offerte aux participant.e.s après complétion d’une entrevue individuelle virtuelle d’une durée approximative de 60 minutes. Les entrevues sont menées par des auxiliaires de recherche du laboratoire de l’UQAM de façon confidentielle.
Il est également possible de remplir un questionnaire en ligne anonyme d’une durée approximative de 20 minutes. Quatre cartes-cadeaux seront tirées au sort parmi les répondant.e.s.
Information: lacvs@tcvcasl.com.
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