Félix Dolci ne s’en cache pas: la qualification olympique obtenue grâce à sa première place aux Championnats canadiens est seulement la première étape dans l’atteinte de ses objectifs pour l’été 2024.
«J’étais heureux et content, mais, pour moi, cette qualification était quasiment chose faite, si je peux le dire de cette façon, avoue le gymnaste de Sainte-Rose. J’ai ma place parmi les meilleurs au pays et j’ai fait ce qu’il fallait par le passé pour montrer que j’ai ma place sur l’équipe olympique.»
Dolci se tourne maintenant vers Paris et souhaite revenir avec des médailles au cou.
«Présentement, je suis cinquième au monde au sol, donc je vise une médaille à cette discipline, précise-t-il. C’est la même chose à la barre fixe où je suis huitième au monde. On va commencer par viser la finale et ensuite tout est possible.»
«Je suis quelqu’un qui vise toujours le plus haut possible, même si ça peut sembler fou pour certains. Je travaille extrêmement fort et je me dis que si je vise les étoiles, peut-être que je vais finir sur la lune.» – Félix Dolci
Il est conscient que la tâche sera difficile, mentionnant qu’environ «15 personnes sont toujours en compétition pour être parmi les 8 gymnastes en finale».
En confiance
L’année préolympique s’est très bien déroulée pour le Lavallois.
En plus de sa première position aux Championnats canadiens de gymnastique, il a remporté cinq médailles aux Jeux panaméricains en octobre 2023, devenant le premier Canadien depuis Wilhelm Weiler, en 1963, a remporté l’or du concours complet.
Il a également aidé ses coéquipiers canadiens à se qualifier par équipes grâce à une quatrième place historique aux Championnats du monde du gymnastique.
«J’ai été très satisfait au niveau international cette année, confirme Félix Dolci. Nous avons été choyés avec de très belles performances individuelles, mais surtout par équipe. C’est ce qui fait la grosse différence. Ça nous permet d’aller aux là-bas ensemble.»
Il côtoiera son ami de longue date et coéquipier William Émard qui s’est aussi qualifié avec l’équipe canadienne. Le fait de vivre leurs premiers Jeux ensemble rend le tout encore plus spécial.
«Moi et Will, nous nous sommes entraînés toute notre vie ensemble, se remémore-t-il. Nos meilleurs moments ont eu lieu ensemble, mais nos pires aussi, que ce soit dans le gym ou à l’extérieur. Ça va nous permettre de continuer de créer des souvenirs ensemble.»
Préparation
D’ici les Jeux olympiques de Paris 2024, les gymnastes canadiens s’entraîneront en Europe. Ils auront des camps d’entraînement qui passeront par la Belgique, la Roumanie et le sud de la France.
«Ça demande beaucoup de répétitions, précise Dolci. Nous aurons deux entraînements par jour, en général à tous les jours. On nous demande de faire des routines et l’équivalent d’un concours complet pour vivre la réalité de ce qui va se produire à la compétition olympique. C’est beaucoup de volume et de technicalités, mais il le faut pour atteindre le top.»
Il ajoute qu’il ne profitera pas de son séjour en France pour faire du tourisme, ayant les yeux rivés sur ses objectifs de médailles.
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