La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) a comptabilisé sept décès liés à un accident du travail ou une maladie professionnelle à Laval en 2023.
Quatre personnes ont perdu la vie lors d’un accident du travail, tandis que trois autres sont décédées des suites d’une maladie professionnelle.
Ce sont plutôt 5048 Lavallois qui ont subi une lésion à la suite d’un accident du travail. 384 ont quant à elles contracté une maladie professionnelle, portant le total à 5432 lésions professionnelles contractées dans la région en 2023.
Ce bilan a été dévoilé à l’occasion du Jour du deuil qui a lieu ce 28 avril.
«Le Jour de deuil national n’est pas seulement un jour pour rendre hommage aux personnes qui ont perdu la vie ou qui ont été blessées à la suite d’un accident en milieu de travail, mais c’est aussi un jour pour renouveler collectivement notre engagement à améliorer la santé et la sécurité en milieu de travail et à prévenir les blessures, les maladies et les décès», note Louise Otis, présidente du conseil d’administration de la CNESST, par communiqué.
Baisse importante
Dans l’ensemble du Québec, 84 984 personnes ont subi un accident du travail et 10 699 travailleurs ont contracté une maladie professionnelle.
Cela représente respectivement une diminution de 9695 et 2087 cas par rapport à 2019, soit l’année précédent la pandémie de la COVID-19. Ces statistiques excluent les 18 662 lésions attribuables au virus recensées en 2023.
On déplore également 210 décès dans toute la province, ce qui constitue une augmentation de 20 par rapport à 2019, mais une baisse de 6 comparativement à 2022.
Au cours de 2023, 73 personnes ont perdu la vie lors d’un accident du travail, soit une hausse de 4 décès par rapport à l’année précédente. Finalement, 137 personnes sont décédées des suites d’une maladie professionnelle, ce qui représente une diminution de 10 cas en un an.
«La clé de la prévention des accidents du travail passe notamment par une prise en charge efficace de la santé et de la sécurité par les milieux de travail. L’amélioration des environnements de travail et la diminution des accidents reposent en grande partie sur le développement et le maintien d’une culture de prévention durable, un objectif qui est très cher à la CNESST», complète le président-directeur général par intérim de l’organisation Bruno Labrecque. (N.P.)