Une femme parmi les trois individus arrêtés en mars 2023 pour avoir braqué une arme à feu et aspergé leurs victimes de poivre de Cayenne dans un motel de Pont-Viau, était de retour au palais de justice de Laval, le jeudi 12 septembre.
Andrée-Anne Sauriol, et ses complices Marc-André Watier et Nicolas Girard ont été arrêtés le 11 mars 2023 vers 2h30 du matin, après qu’une violente altercation ait éclaté entre plusieurs individus dans un motel de Pont-Viau, à Laval.
Les trois accusés ont avoué avoir défoncé la porte du motel à coups de pieds. Ils ont aspergé leurs victimes de poivre de Cayenne, tout en les menaçant avec une arme à feu. Ils se sont ensuite enfuis en voiture.
La police de Laval avait rapidement retracé le véhicule en fuite et procédé à l’arrestation des suspects. Un pistolet armé de plusieurs munitions et un chargeur à haute capacité avaient été retrouvés dans le véhicule.
Déclaré coupable de voies de fait et d’avoir braqué une arme à feu, Marc-André Watier a été mis en prison pour 46 mois le 3 juillet, tandis que Nicolas Girard et Andrée-Anne Sauriol demeuraient en attente de leur sentence.
Les représentations sur la peine ont eu lieu le jeudi 12 juillet au palais de justice de Laval dans le dossier d’Andrée-Anne Sauriol, résidente de Mascouche, âgée de 30 ans.
Rappelant le diagnostique de trouble de personnalité limite et les séquelles d’une attaque physique vécue par sa cliente dans le passé, l’avocat de la défense, Me Anthony El Haddad, a voulu démontrer l’état d’esprit qui avait pu la mener à consommer médicaments, drogues et alcool, et à engager des gens pour se venger d’une ex-rencontre qui l’avait attaquée et blessée à un pied.
«On ne peut pas considérer madame comme une victime innocente, a rétorqué le procureur Me Philippe Lamoureux, «Madame Sauriol, vous vous êtes exhibée sur les réseaux sociaux avec l’arme trois semaines avant, donc vous étiez en possession de cette arme, et vous dites avoir contacté ces gens-là pour «coincer» votre ex-rencontre. Que vouliez-vous dire par «coincer»?»
«J’avais soif de vengeance, mais mon but ultime c’est que je voulais le livrer ligoté des pieds et des mains à la police. L’arme c’était pour afficher «show off», pour faire peur», a murmuré Andrée-Anne Sauriol, qui depuis le début du procès a prétendu ne pas savoir d’où venait l’arme et venait tout juste de déclarer ses regrets d’avoir suivi les hommes avec qui elle a été arrêtée, et d’avoir embarqué dans leur voiture.
Tandis que la Couronne demande une peine sévère de 5 ans d’emprisonnement, la défense suggère plutôt 24 mois à purger dans la collectivité. La juge Maria Albanese a souhaité prendre la cause en délibéré. Elle prononcera la peine le jeudi 24 octobre.
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