Il avait comme mission de créer de l’engouement avec une nouvelle équipe, de nouveaux partisans, mais surtout un amphithéâtre flambant neuf à la fine pointe de la technologie. «Il fallait faire connaître ce nouveau produit: l’équipe de hockey, mais aussi le volet spectacle, indique-t-il. On voulait tisser un lien avec les gens. Pour les partisans du Rocket, l’enthousiasme n’a jamais été démenti. Le jeune qui a reçu le chandail de Chris Terry lors de la dernière partie ne connaissait pas ce joueur ni le Rocket au mois de septembre. On partait de loin.»
L’homme de 42 ans aurait bien aimé avoir de nombreuses salles combles avec le club-école du Tricolore. Le match d’ouverture du 6 octobre avec les 10 000 spectateurs aura été l’unique occasion. «Cette soirée d’ouverture fut le plus beau moment et restera longtemps gravée dans ma mémoire. Et en plus, Daniel Audette, un petit gars de chez nous, qui marque le premier but de l’histoire du Rocket.»
Ses trois étoiles
Et s’il avait trois étoiles à décerner? «Ce sont nos employés qui méritent la première étoile, lance-t-il sans hésitation. Ils sont passionnés et ils ont ce sentiment de fierté. Je travaille avec une équipe incroyable. On a commencé avec 2 employés pour terminer avec 400. Ce fut un bel accomplissement!»
Lucier a réservé sa deuxième étoile aux acheteurs de billets. «Avec le Rocket, les gens ont adopté rapidement notre équipe, nos joueurs, notre Place Bell. Les fidèles spectateurs étaient au rendez-vous au hockey et à nos spectacles.»
Enfin, la troisième étoile revient aux vétérans Matt Taormina, Chris Terry et Adam Cracknell ainsi qu’au jeune espoir Nikita Sherbak. «Nos partians n’ont pas été choyés par les victoires, mais ils ont pu compter sur le brio de ces joueurs et aussi l’implication communautaire de plusieurs.»
Du côté des concerts et autres événements, la palme d’or revient au spectacle inaugural du Cirque du Soleil. Le championnat du monde de boxe et le groupe métal Slayer, qui sera à Laval le 30 mai, complètent le podium.
Les chiffres
Selon les données dévoilées, 264 000 visiteurs ont franchi les portes de la Place Bell depuis septembre. L’amphithéâtre a accueilli 34 soirs de spectacles et 42 événements sportifs, dont 40 parties du Rocket. Vingt-huit autres concerts sont dans les cartons jusqu’au 1er septembre prochain. Les 46 loges ont trouvé preneur.
«On se situe dans le top 10 de la Ligue américaine de hockey pour nos assistances, affirme Lucier. C’est au-delà des attentes. Nous avons eu une moyenne de 6700 amateurs. Des chiffres extraordinaires pour nous. Nous sommes au septième rang du circuit pour le nombre de billets vendus.»
Selon lui, 50 % de la clientèle provenait de Laval, et l’autre moitié de l’extérieur, dont Montréal, la Rive-Nord et les États-Unis. «Les Lavallois ont répondu présents, mentionne-t-il. Il faut faire découvrir le Rocket et notre amphithéâtre à plus de monde à travers la province. Les gens doivent savoir aussi qu’il y a de très bons concerts dans cet amphithéâtre de grande qualité.»
Vincent Lucier ne se berce fait pas d’illusions. «Le succès est éphémère. Pas question de tenir rien pour acquis. Nous avons tissé un lien serré avec nos fans et il faut continuer à bâtir là-dessus.»
Vers de l’inconnu
Quand on lui a confié le poste de président de l’amphithéâtre de la Place Bell en mai 2016, Vincent Lucier a accepté sur le champ, ne sachant pas trop à quoi s’attendre.
«Ça n’arrive pas deux fois dans une carrière d’avoir la chance de lancer une concession sportive, encore moins celle du club-école des Canadiens, lance Lucier avec un large sourire. Je ne pouvais vraiment pas passer à côté de ce défi. Tout était nouveau, tout était à découvrir. Ce fut une expérience très enrichissante.»
Lucier avoue avoir beaucoup appris avec les pépins survenus au cours de la saison. «Nous avons changé la façon de faire, avoue-t-il humblement. Il fallait se demander ce qu’on pouvait faire de mieux pour s’améliorer. Ça faisait partie de l’apprentissage. Il y a des imprévus, des choses qu’on ne contrôle pas. Nous avons pris nos responsabilités.»
Enfin, le Rocket a fait des heureux en remettant plus de 50 000 $ à la Fondation de la Commission scolaire de Laval (CSDL), Cité-de-la-Santé, Fondation du Collège Montmorency et CSDL lors de campagnes de financement. «Nous étions présents dans la communauté. Nous avons aussi tenu 12 parties thématiques, afin de créer de l’ambiance et un sentiment d’appartenance.»
La semaine prochaine le Courrier Laval publiera un texte avec un nouveau venu à la Place Bell: Mark Weightman.
Il avait comme mission de créer de l’engouement avec une nouvelle équipe, de nouveaux partisans, mais surtout un amphithéâtre flambant neuf à la fine pointe de la technologie. «Il fallait faire connaître ce nouveau produit: l’équipe de hockey, mais aussi le volet spectacle, indique-t-il. On voulait tisser un lien avec les gens. Pour les partisans du Rocket, l’enthousiasme n’a jamais été démenti. Le jeune qui a reçu le chandail de Chris Terry lors de la dernière partie ne connaissait pas ce joueur ni le Rocket au mois de septembre. On partait de loin.»
L’homme de 42 ans aurait bien aimé avoir de nombreuses salles combles avec le club-école du Tricolore. Le match d’ouverture du 6 octobre avec les 10 000 spectateurs aura été l’unique occasion. «Cette soirée d’ouverture fut le plus beau moment et restera longtemps gravée dans ma mémoire. Et en plus, Daniel Audette, un petit gars de chez nous, qui marque le premier but de l’histoire du Rocket.»
Ses trois étoiles
Et s’il avait trois étoiles à décerner? «Ce sont nos employés qui méritent la première étoile, lance-t-il sans hésitation. Ils sont passionnés et ils ont ce sentiment de fierté. Je travaille avec une équipe incroyable. On a commencé avec 2 employés pour terminer avec 400. Ce fut un bel accomplissement!»
Lucier a réservé sa deuxième étoile aux acheteurs de billets. «Avec le Rocket, les gens ont adopté rapidement notre équipe, nos joueurs, notre Place Bell. Les fidèles spectateurs étaient au rendez-vous au hockey et à nos spectacles.»
Enfin, la troisième étoile revient aux vétérans Matt Taormina, Chris Terry et Adam Cracknell ainsi qu’au jeune espoir Nikita Sherbak. «Nos partians n’ont pas été choyés par les victoires, mais ils ont pu compter sur le brio de ces joueurs et aussi l’implication communautaire de plusieurs.»
Du côté des concerts et autres événements, la palme d’or revient au spectacle inaugural du Cirque du Soleil. Le championnat du monde de boxe et le groupe métal Slayer, qui sera à Laval le 30 mai, complètent le podium.
Les chiffres
Selon les données dévoilées, 264 000 visiteurs ont franchi les portes de la Place Bell depuis septembre. L’amphithéâtre a accueilli 34 soirs de spectacles et 42 événements sportifs, dont 40 parties du Rocket. Vingt-huit autres concerts sont dans les cartons jusqu’au 1er septembre prochain. Les 46 loges ont trouvé preneur.
«On se situe dans le top 10 de la Ligue américaine de hockey pour nos assistances, affirme Lucier. C’est au-delà des attentes. Nous avons eu une moyenne de 6700 amateurs. Des chiffres extraordinaires pour nous. Nous sommes au septième rang du circuit pour le nombre de billets vendus.»
Selon lui, 50 % de la clientèle provenait de Laval, et l’autre moitié de l’extérieur, dont Montréal, la Rive-Nord et les États-Unis. «Les Lavallois ont répondu présents, mentionne-t-il. Il faut faire découvrir le Rocket et notre amphithéâtre à plus de monde à travers la province. Les gens doivent savoir aussi qu’il y a de très bons concerts dans cet amphithéâtre de grande qualité.»
Vincent Lucier ne se berce fait pas d’illusions. «Le succès est éphémère. Pas question de tenir rien pour acquis. Nous avons tissé un lien serré avec nos fans et il faut continuer à bâtir là-dessus.»
Vers de l’inconnu
Quand on lui a confié le poste de président de l’amphithéâtre de la Place Bell en mai 2016, Vincent Lucier a accepté sur le champ, ne sachant pas trop à quoi s’attendre.
«Ça n’arrive pas deux fois dans une carrière d’avoir la chance de lancer une concession sportive, encore moins celle du club-école des Canadiens, lance Lucier avec un large sourire. Je ne pouvais vraiment pas passer à côté de ce défi. Tout était nouveau, tout était à découvrir. Ce fut une expérience très enrichissante.»
Lucier avoue avoir beaucoup appris avec les pépins survenus au cours de la saison. «Nous avons changé la façon de faire, avoue-t-il humblement. Il fallait se demander ce qu’on pouvait faire de mieux pour s’améliorer. Ça faisait partie de l’apprentissage. Il y a des imprévus, des choses qu’on ne contrôle pas. Nous avons pris nos responsabilités.»
Enfin, le Rocket a fait des heureux en remettant plus de 50 000 $ à la Fondation de la Commission scolaire de Laval (CSDL), Cité-de-la-Santé, Fondation du Collège Montmorency et CSDL lors de campagnes de financement. «Nous étions présents dans la communauté. Nous avons aussi tenu 12 parties thématiques, afin de créer de l’ambiance et un sentiment d’appartenance.»
La semaine prochaine le Courrier Laval publiera un texte avec un nouveau venu à la Place Bell: Mark Weightman.