D’après un sondage Léger commandé par La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), 61% de la population est fière de prendre ses vacances au Québec.
Les résultats montrent une forte attraction des Québécois.es pour leurs commerces locaux, puisque 69% d’entre eux estiment qu’il est important d’encourager l’économie locale et les petites entreprises lors de leurs vacances.
De même, 64% affirment que découvrir de nouvelles entreprises locales contribue à enrichir leur expérience de voyage au Québec.
«Il fait beau et chaud et de nombreuses personnes vont profiter de leurs vacances dans une belle région du Québec, commente François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI, par voie de communiqué. Pour elles, le plaisir de découvrir ou redécouvrir une région touristique québécoise vient avec l’expérience offerte par les petites entreprises locales. Quand on sait l’importante place de nos petites entreprises dans l’économie provinciale, les Québécois.es ont toutes les raisons d’être fiers de visiter nos régions et d’encourager nos commerces locaux.»
Le sondage à la population révèle aussi que près de la moitié des Québécois.es privilégieraient une destination au Québec et que près de la moitié prévoient également dépenser autant pour leurs vacances cette année qu’ils l’ont fait l’an passé.
Défis
La note de recherche de la FCEI sur le secteur illustre que les entrepreneurs font toujours face à de nombreux défis.
En effet, selon les données québécoises annualisées du Baromètre des affairesMD 2023 de la FCEI pour les secteurs de l’information démontrent que la confiance des PME de ce secteur est encore au plus bas.
Les petites entreprises sont touchées par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée (43%) et non qualifiée (25%), ce qui limite leur capacité à générer des ventes.
De plus, près des trois quarts des PME (72%) subissent une pression énorme en raison des charges salariales, un chiffre qui dépasse largement la moyenne historique des 15 dernières années.
«Comme les autres secteurs de l’économie, les pressions sont encore fortes. Le choix des Québécois.es d’encourager les petits commerces locaux pour leurs vacances aidera ces entreprises à reprendre un rythme de croisière», ajoute Benjamin Rousse, analyste des politiques à la FCEI, dans la même communication aux médias.
Tourisme
Le secteur du tourisme est essentiel pour l’économie du Québec et il est propulsé par des petites entreprises.
Cette industrie compte sur 23 469 entreprises, dont 57% étant de petites entreprises employant moins de 10 personnes. Ces entreprises sont réparties sur tout le territoire, avec une majorité située dans des zones périphériques, contribuant ainsi à l’économie régionale.
Le secteur du tourisme contribue en moyenne à 4,8% du PIB annuel du Québec.
«Des régions accueillantes et des entreprises locales dynamiques sont essentielles pour offrir des expériences de voyage enrichissantes et attirer des touristes, écrit la FCEI, dans son communiqué de presse. L’afflux de touristes crée de la richesse non seulement pour ces régions, mais surtout pour les communautés locales.»
Une récente étude de la FCEI a démontré que pour chaque dollar dépensé chez un petit détaillant, 0,59$ restent dans l’économie locale de la province.
«Les PME du secteur touristique jouent un rôle essentiel dans notre économie, conclut François Vincent, via communiqué. Elles ne sont pas seulement des acteurs économiques, mais aussi des catalyseurs de richesse locale, attirant les visiteurs dans nos régions et leur offrant des expériences mémorables qui les incitent à revenir. Avec les vacances qui seront prises cet été au Québec, on peut se reposer, passer des moments uniques en famille, recharger sa batterie tout en contribuant à notre économie.»
Méthodologie
Léger a été mandaté par la FCEI pour réaliser un sondage sur l’opinion des Québécois.es à l’égard de leurs intentions de vacances et de leur perception sur l’économie locale au Québec, le but étant d’identifier des tendances estivales.
Un sondage Omniweb a été réalisé auprès des Québécois.es.
L’échantillon était composé de 1002 Québécois.es de 18 ans ou plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais.
La collecte de données a eu lieu du 7 au 10 juin.
Un échantillon issu d’un panel web n’est pas considéré probabiliste.
À titre indicatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 1002 répondants est de ±3,1%, et ce, 19 fois sur 20. (C.P./IJL)